2 Septembre
18h53Bien que mon père ait quitté les lieux, il y avait encore des centaines et des centaines de personnes qui travaillaient encore à cette heure et même toute la nuit.
Je connaissais beaucoup de monde ici malgré le presque millier de personne y travaillant.
Que ce soit de vue ou de nom, je crois que je connais plus de gens ici que le propre patron.
Ces mêmes personnes qui avaient vu mon père tomber en dépression et qui n'avaient rien fait pour ne pas le faire tomber, ces mêmes personnes à qui j'avais dû faire confiance très tôt comme Joris ou Charline, ces mêmes personnes qui sont restées fidèles à leur poste malgré le fait que mon père soit devenu très lunatique après sa réhabilitation à la vie active, ces mêmes personnes qui me regardent en ayant soit un sourire de compassion soit de pitié.
Je connais beaucoup de monde ici, mais pas sûr que ces personnes soit des gens très fiables, je dirais plutôt que ce sont seulement des faux-culs qui ne veulent perdre leur job.
Je fis quelques pas dans ce hall immense que j'avais parcouru en long et en travers quand je devais attendre mon père auparavant, quand je devais attendre Joris presque tous les soirs pour m'assurer qu'il aille bien, quand je devais le ramener de force chez moi car il ne voulait que travailler toute la nuit au point d'en tomber de fatigue ou d'un manque d'alimentation et d'hydratation.
Mais ce qui est étrange, c'est que, bien que je connaisse cette endroit par cœur, je m'étonne toujours de sa splendeur, et de sa grandeur.
Je m'étonne toujours de comment mon père parti de rien à pu acquérir tout ça, je m'étonne toujours de me retrouver là, au milieu de cette foule qui s'active autour de moi pour régler des dossiers certainement plus importants qu'un enfant qui attend à la maison ou d'un date qui risque d'attendre un peu trop longtemps.
Comme à chaque fois je levais la tête pour admirer la hauteur de ce bâtiment qu'on peut voir seulement si l'on est bien placé.
Je fis quelques pas droit devant moi en faisant attention à ne pas bousculer des appliqués, le nez plongé dans leur dossier, et me mit dans un creux entre deux bouches d'escalier qui menaient à un petit balcon qui mène lui-même aux secrétariats (ou à divers centre de gestions ou d'administrations) ou à trois ascenseurs; je me pliais à ma tradition et basculais ma tête en arrière pour voir à travers une plaque en verre tout les étages de cet immense édifice.
Des ornements particulièrement jolis pouvaient être admirés de mon point de vue : des fleurs que ma mère entretenait elle-même, avant, des tableaux de peintres que ma mère et mon père adoraient et autres babioles qui rendaient ce building encore plus incroyable qu'il ne l'était déjà.
Malgré l'heure tardive, les derniers rayon du soleil s'infiltraient encore par les immenses pans de mur de verre. Ça donnait une toute nouvelle dimension au bâtiment, plus grand, plus imposant, plus impressionnant encore.
J'amorçais un léger sourire quand j'imaginais ma mère disputer tous les employés chargés de la décoration de cette entreprise qui ne taillaient pas bien les plantes comme il le fallait ou qu'ils n'associaient pas les bonnes couleurs de fleur avec les fleurs déjà installées ou au bon étage.
Je me fis couper dans mes pensées quand une voix m'interpella. Elle était excitée et nerveuse et elle ne cessait de m'appeler.
Je tournais la tête vers l'endroit où je présumais que la voix provenait mais personne ne semblait porter cette voix.
-M. Nuñez, par ici !!
Je cherchais, en vain, qui m'appelait mais je ne trouvais pas.
Si les gens qui passaient s'occupaient d'autre chose de ce qu'ils avaient dans les mains, ils se serraient sûrement moqués de voir un gosse regarder partout en tournant la tête dans tout les sens pour tenter de chercher d'où survenait une voix qui l'appelait en ne cessant de crier son nom.
VOUS LISEZ
Comment dire « te quiero » ?
Любовные романыÊ𝑡𝑒𝑠-𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑑é𝑗à 𝑡𝑜𝑚𝑏𝑒𝑟 𝑎𝑚𝑜𝑢𝑟𝑒𝑢𝑥 ? Que la réponse soit oui ou non, il faut savoir qu'il ne suffit pas d'aimer pour être amoureux. 𝑰𝒍 𝒇𝒂𝒖𝒕 𝒔𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒍'𝒂𝒄𝒄𝒆𝒑𝒕𝒆𝒓. Kilian l'a compris. Rafael l'a compris trop tard...