18. Entier

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Pdv Eijiro


L'embuscade des hommes de mon oncle m'a foutu une trouille... Heureusement, Izu était là, il s'en est occupé en un claquement de doigts. 

C'est bien beau d'être taillé comme une armoire à glace, d'avoir appris plusieurs sports de combats, sauf que ça ne sert pas à grand-chose si en dehors d'un ring, je reste pétrifié sur place. 

Izu, par contre, il est rapide, efficace, a le sang-froid qu'il faut, analyse tout en un fragment de seconde, agit sans aucune hésitation, c'est impressionnant.


Je m'attendais à ce qu'il me demande ce que j'avais pu ressentir à son égard. Même s'il l'a sûrement deviné à mes phéromones, il avait besoin de me l'entendre dire, que je n'ai pas eu peur de lui, qu'il est toujours mon héros. 

J'ai compris au bout d'un certain temps que c'était sa hantise, qu'on le prenne pour un monstre sanguinaire, un soldat sans âme.


Au départ, je ne comprenais pas pourquoi il réagissait parfois bizarrement, puis il y a eu la fois où il a pleuré. J'ai commencé à faire attention à bien les dissocier, lui et ses amis, des enfants soldats purs et durs. 

J'ai senti que les conversations sensibles étaient plus rares, jusqu'à ce fameux moment où je lui ai expliqué qu'il était un héros à mes yeux.


Aujourd'hui, à nous protéger ma mère et moi, à faire la démonstration de ses talents à cet Alpha qui se pissait dessus à l'idée qu'il change d'avis quant à l'épargner, il était incroyable.

 Franchement, je suis très loin d'en avoir peur, il me fascine, m'impressionne chaque jour et surtout, je l'aime comme un fou.


Arrivé au QG, comme Izu avait demandé une équipe de nettoyage pour se débarrasser des corps, il a fallu directement faire notre rapport à Katsuki en vue de la réunion de cet après-midi.

 Maintenant, nous avons un peu de temps pour nous, deux petites heures pour se poser chez Izu.


Eijiro : Cet appart m'a manqué


Izuku : À moi aussi, pourtant ça ne fait que deux semaines et à moins d'une urgence, nous ne reviendrons pas avant début Février


Eijiro : Ça va être long. Espérons que mon père fasse comme à son habitude et congédie le personnel la deuxième semaine de Janvier


Izuku : Il leur donne des vacances ?


Eijiro : Non, c'est pas son genre, c'est qu'il part souvent cette semaine-là et il n'aime pas laisser la maison aux employés


Izuku : Et toi ? Tu voulais bouger aussi ?


Eijiro : C'est ce que j'avais prévu, mais du coup passer la semaine ici me parait tout aussi bien, voire mieux


🍋 Je passe les bras autour de son cou et l'embrasse, il enlace ma taille et rapproche nos bassins. 

J'ai comme l'impression que nous avons la même idée en tête. Je romps notre baiser pour lui retirer son t-shirt et part à l'attaque de son torse tandis que je déboutonne et baisse son pantalon ainsi que son caleçon.

Le démon de Jade [KiriDeku] [Omegaverse]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant