Le démon de Jade [KiriDeku] [Omegaverse]

25. Katashi

Pdv Izuku

Cela fait deux semaines que j'ai interrogé Massaki, aujourd'hui c'est au tour de Katashi et enfin, cette mission touchera à sa fin. Il était prévu qu'elle dure encore quelques mois au moins, le temps de surveiller le camp de loin, de trouver comment choper Tadao et connaître les détails de l'autre côté. 

Problème, c'est que nous avions trois ans de retard et qu'en plus, nous n'avions pas anticipé la "livraison" de certains gamins à 16 ans et non 18.

Nous avons beaucoup d'informations, mais il nous en manque quelques-unes cruciales pour être sûr d'entrer et de ressortir avec le moins de risques pour nous et pour les gamins qu'on emmènera. 

Enfin, je dis nous, mais Eiji et moi allons rentrer chez lui pour ne pas éveiller les soupçons de Fumio sur notre implication, au cas où il échapperait à la police, pour garder un lien et le faire tomber quand même.

Izuku : Tu es sûr de vouloir assister à ça ?

Eijiro : Évidemment, comme en plus, il ne repartira pas d'ici, j'ai bien l'intention de venir dans la salle avec toi

Izuku : Je ne sais pas si j'y arriverai si tu es là

Eijiro : Et si je participe ?

Izuku : Pardon ?!?

Eijiro : Bah, comme ça tu verras que je n'ai pas de problème avec ça, pour de bon, j'espère *petit sourire en coin*

Izuku : Tet's a demandé à regarder de l'autre côté de la vitre, tu ne veux pas aller avec lui ?

Eijiro : Mina sera avec lui, arrête de vouloir me dissuader, je viens, c'est non négociable

Nous nous dirigeons donc vers la salle d'interrogatoire. Eiji passe son temps à essayer de me rassurer sur le fait que mes "activités" n'entachent en rien l'amour qu'il ressent pour moi, mais j'ai toujours beaucoup de mal à y croire.

Puis y'a que, j'ai l'impression d'avoir changé, déjà au parc, j'ai senti que tuer me procurait moins de satisfaction qu'avant et lors de mon entretien avec Massaki, c'était pareil. 

Je pense qu'à son contact, je m'adoucis, je commence à retrouver ce que me décrivait Kacchan comme étant le vrai moi, celui que j'étais enfant, qui sourit sans arrêt, gentil et jovial.

J'entre le premier, Eiji à ma suite, qui ferme la porte et s'avance vers Katashi. Il me demande du regard s'il peut lui retirer le bandeau, j'acquiesce. 

Le temps qu'il s'habitue à la lumière, puis il pose les yeux sur nous.

Katashi : J'aurais dû m'en douter, fils indigne, c'était sûr que tu voudrais nous la mettre à l'envers... Et toi p'tit con, t'es quoi au juste ?

Eijiro : Parle-lui mieux que ça

Katashi : C'est bon, c'est même pas ton Oméga, je parie, joue pas aux Alphas