Rien n'est impossible.

Chapitre 18.

- Oui, peut-être que c'est faux aussi hein ! Enfin bref, soit tu le lui demandes, soit il te le dira lui-même...

- Oui...

- Bonne nuit !

-Bonne nuit.

Elle me fit un bisou et s'endormit à côté de moi. Bon, je pense que je peux le laisser me dire la vérité, juste question de voir s'il est vraiment honnête... Enfin, ce n'est pas que je doute de son honnêteté, mais juste voir s'il me le dit de lui-même. Sur ce, je m'endormis à mon tour.

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PDV de Lisa :

J'avais fait la moitié de mon stage. Mon professeur allait probablement passer faire une visite d'ici la semaine prochaine, et m'avait demandé de choisir une date. J'avais l'impression d'avoir rien appris... Après une semaine d'absence, j'avais du mal à me remettre dans le bain. En plus, avec ce "problème" avec Olivier, je ne savais plus où donner de la tête.

- Relax, ma poule! C'est qu'une visite. Et puis ce n'est pas comme si que ton professeur allait te noter pour le semestre en entier! Dit Pauline en continuant à peindre.

- Ouais mais bon... Ca me fait peur quand même.

J'avais essayé de bosser d'arrache-pied tout le week-end, et je m'accordais une pause dans l'atelier aménagé de Pauline. Elle avait décidé de faire mon portrait.

- Arrête de te tortiller !! Qu'est-ce qu'il y a à la fin?!

- Non rien, c'est le tabouret il me donne un mal de dos insupportable!

- Tiens le coup deux secondes, j'ai presque fini! Après on pourra se faire plais...

La sonnette retentit. Pauline posa son pinceau en soupirant.

- Reste là, je vais ouvrir.

Je me levai du tabouret en attrapant ma bouteille d'eau. Pauline hurla depuis le salon :

- C'est Nicolaaaaas !

Je soupirai. Je n'avais pas envie de voir du monde. Même si c'était mon ami. Tant pis, il fallait bien que je lui réponde.

Je me rendais donc dans le salon, et salua mon ami. Celui-ci cachait quelque chose derrière son dos, et avait un air malicieux.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu me regardes comme ça ? Ya quoi dans ton dos ?

- Calme-toi et assieds-toi.

Je pris place sur le canapé, tandis qu'il vint se mettre devant moi.

- Tu te rappelles la dernière fois, quand on discutait, tu disais rêver d'avoir un tigre ?

- Oui, je m'en rappelle pourquoi ?

- Surprise !!

Dans ses mains, il y avait un petit chat tigré recroquevillé sur lui-même. J'ouvris la bouche mais aucun son n'en sortit.

- Bon ce n'est pas vraiment un tigre, mais... presque ! Je l'ai vue et j'ai pensé à toi.

- Euh... Wow ! Enfin, je ne m'y attendais pas...

- J'ai de la nourriture pour chat dans ma voiture ! J'ai aussi acheté un panier, un oreiller, un collier, des jouets, enfin... Ce qu'il faut à un chat quoi. Tiens, prends-le. Je vais chercher tout ça.

Il déposa le chaton sur mes genoux, et se dirigea vers la porte.

- Ah ! Et j'oubliais. Il faut que tu lui trouves un nom !