Rien n'est impossible.

Chapitre 14.

PDv de Lisa :

Je me précipitai vers la maison. Mon Dieu j'espère qu'il n'était rien arrivé de grave! Ni à ma mère ni à Tom! Je ne supporterais pas de perdre l'un ou l'autre! J'entrai rapidement par la porte de derrière, et me rendis vers le salon où j'entendais des voix. Non, cétait impossible. Il ne pouvait pas être là... dans son costume impeccable, debout près de la cheminée, les cheveux un peu plus grisonnants depuis la dernière que je l'avais vu, sa nouvelle "femme" se tenant en retrait de lui, mon père, Arthur, se tourna vers moi.

- Lisa, ma fille! Viens donc embrasser ton père! Tu as bien grandi depuis la dernière fois que je t'ai vue!

La dernière fois, qui remonte à quand j'avais 10 ans, au divroce. Je n'en avais aucune envie, mais devant le regard de ma mère, qui était entrée au même moment avec Tom, je m'approchai de lui et lui fis la bise.

- Tu connais déjà, Stéphanie, ma femme?

Comment osait-il dire ceci devant ma mère, alors qu'ils avait pertinemment qu'elle l'aimait encore. Je n'aimais plus du tout mon père. Avant, il s'occupait de moi, de Tom, mais depuis son divorce, il n'avait plus donné signe de vie. Et soudain, il réapparraissait comme une fleur, comme si rien de tout ça ne s'était passé. Stéphanie, s'approcha de moi, et me fit un sourire, qui semblait tout aussi faux que son visage refait. Comment mon père, homme respectable, pouvait se marier avec un pot de peinture pareil, qu, en plus avait 40 ans de moins que lui...

- Salut, Lisa! Je suis contente de te connaitre, enfin je rencontre ma belle-fille, ton père m'a tellement parlé de toi!

Elle me fit la bise, sans que je réagisse. Tom embrassa son père et Stéphanie avant de retourner près de maman.

- Ca fait combien de temps.. bientôt 8 ans qu'il n'est pas venu, qu'il ne m'a même pas adressé la parole? Surprenant qu'il parle autant de moi!

Je vis les sourcils de mon père se froncer tandis qu'il accusait le coup.

- N'en m'en veux pas, mais j'avais plusieurs choses à faire...- Oui, tellement, que tu n'as même pas pu venir voir tes enfants.
- Ecoute, ce n'est pas de ma faute, et puis à ce que je vois, tu as bien su de débrouiller toute seule.

Mon père d'avant, celui qui aimait sa famille et vivait pour elle,  n'aurait jamais dit ça. Je ne répliquai pas, tandis que ma mère me faisait signe de m'asseoir, avant de reprendre la parole.

- Arthur, qu'est-ce qui t'a fait revenir ici?
- Je passais par là, tout simplement! Il me sourit.
- Euh... Bonjour. Intervint une voix. Oh mon Dieu, j'avais oublié Nicolas! Il se tanit à l'entrée de la pièce, une expression étonnée et gênée sur le visage.

- Ah tiens donc! Finalement tu as assez d'argent Céline !- D'argent? Mais pourquoi faire? De quoi parles-tu?
- Tu as même engagé un domestique pour vous servir!

Tout le monde resta bouche bée face à sa réplique horrible. Ce qu'il venait de dire était juste horrible.

- Quoi? Qu'estce-que j'ai dit, il n'est pas domestique? C'est bien pour ca qu'on emploie les Noirs, non?

Je n'avais jamais connu mon père raciste. J'étais complètement choquée par ce que j'entendais. Ce qui se passa ensuite ne me permit pas de réagir à temps : Nicolas s'approcha de mon père et lui envoya un coup de poing en pleine figure. Mon père tomba à la renverse etandis que mon ami continuait à lui asséner des coups de pong au visage, et dans le ventre.

- Non Nicolas, arrête! Non, s'il te plaît! J'essayai de l'arrêter avant qu'un drame n'arrive. Il se retourna le poing levé vers mon père et ses yeux rencontrèrent les meins. Je pus y lire de la colère, mais aussi de la douleur. En voyant sûrement mon air apeuré, il s'arrêta. Stéphanie le poussa et se précipita vers mon père.