Dolce Dalia

𝑪𝑯𝑨𝑷𝑰𝑻𝑹𝑬 1. 𝑳𝒂 𝑹𝒐𝒔𝒂

Naples 18h La Rosa

- ce sera tout merci

- parfait vous réglerai le tout avec mon patron d'ici la fin de votre dégustation, dis-je à la cliente que je venais de servir

Mon téléphone vibra un instant dans ma poche, j'estimais le responsable de se derangement, et comme toujours je ne m'étais pas trompé...mio padre
Un simple message avait été laisser sur mon numero d'urgence.

" Rendez-vous à la maison dès que possible "
Ce message n'annocait rien de bon, comme à son habitude mon père restait vague et énigmatique.

Je vis mon patron sortir de la réserve lorsque je l'arreta un mouvement sec pour lui montrer ma présence. Ce que j'allais faire je l'avais déjà trop fait et je savais que cela me retomberai dessus un jour

- Jake je peux finir plus tôt j'ai un imprévu de dernière minute ?, lui demandais-je en rangeant la monnaie de ma dernière cliente

- Era t'es sérieuse c'est la deuxième fois de la semaine, t'abuse!

- s'il te plait c'est important mon père vient de m'envoyer un message urgent, lui dis-je en lui faisant les yeux doux

- ça ne marche pas avec moi, arrêtes, me dit-il avec un étrange sourire moqueur

Mais malgré sa remarque je continuai en espérant désespérément pouvoir le faire succomber au peu de charme que j'avais en ma possession

- bon ok, mais je veux te voir à 6h demain matin, et croit moi si tu es en retard pour je ne sais quelle raison je te vire. Rien à foutre que tu te retrouves chez ton père

- ah bah non! demain je suis en off je t'avais pas dit ?

- non te ne m'as rien dit, putain tu me soules. Bon bouges de là avant que je change d'avis ma belle, je te jure un jour je vais te foutre à la porte tu va rien comprendre, me balança-t-il comme si c'était une menace

- OK j'y vais bisous, m'en veut pas hein mon beau, m'exclamais-je avant de tourner les talons en direction des vestiaires réservé au personnel pour me changer et récupérer mes affaires personnelles

Sur le chemin du retour je mettais ma musique préférée "suavemente" de Soolking à fond dans ma voiture. Je me déhanchais sur les paroles de cette musique quand un appel sonna sur mon téléphone . Je décrocha et attendis que mon interlocuteur prenne la parole pour l'identifier

- où es-tu era ?

C'était mon père, le fameux Hélios James dont tout le monde à déjà entendu parlé au moins une fois dans sa vie. Il était un père considéré comme parfait par nos voisins le jour et mercenaire sans pitié et dangereux la nuit. Ses services étaient renommés et reconnus par les assassins et mercenaires de toute la côte Est de l'Italie

- J'arrive d'ici quelques minutes, je suis encore en ville pourquoi papa ?

- ok, dit-il sèchement

- je viens de te demander pourquoi ?

- rien d'important, ne soit pas en retard, on a un invité surprise à la maison

- bien je sera la d'ici vingt minutes environ, je peux connaitre son nom par hasard ?

- pas au téléphone, fait attention à ne pas te faire suivre surtout

Puis soudain ce fameux "bip" que tout le monde redoute et énerve à la fin d'une phrase comme celle-ci.

- ATTEND QUOI !! il vient vraiment de me raccrocher au nez comme ca ! c'est une grosse blague !

La relation que j'avais avec mon père était depuis toujours assez fusionnel car étant enfant, c'était lui qui m'avait éduqué, formé et entraîné au combat. Son travail était le facteur majeur des problèmes que nous avions depuis ma naissance et probablement déjà avant, le facteur majeur que dis-je, la seule cause. De ce fait je devais en permanence faire attention à mes arrières quand je sortais ou lorsque je rentrais chez nous. Bien heureusement j'avais très rapidement pris mon indépendance, à 17 ans à peine j'avais déjà un appartement ainsi qu'un petit travail dans un café non loin de celui-ci en plein centre de Naples

souvenir

- papa je suis prête tu peux attaquer !

- ma puce ca fait des heures que tu t'entraines va te reposer

- mais papa je suis pas fatiguée continue c'est toi qui m'as dis que je serai plus forte si je m'entrainais plus !

- era ca suffit pour aujourd'hui tu ne tiens presque plus sur tes jambes !

- mais s'il te plait je dois encore devenir plus forte

- ma fille je vais te dire quelque chose qui est essentiel dans le monde de l'assassinat, alors écoute moi bien s'il te plait

- encore une leçon de moral youpi

- cela ne sert a rien d'être forte si on est pas agile et rusé, ce que je veux dire c'est que si tu combats une personne qui est plus forte que toi physiquement, tu aura plus de chance si tu prépares un plan plutôt que si tu y va au corp a corp tête baissée. La ruse est une grande force et je sais au combien tu l'est era

- j'ai compris je vais me reposer, je reviendrai demain comme d'habitude

- bien et surtout ne fais pas de connerie je te connais

Bien évidemment je me disais aussi que trop de gentillesse était trop bizarre pour le sale caractère de mon père.

***

Je finissais mon chemin et me garais devant la maison de mon père. C'était une magnifique villa avec une vue imprenable sur la mer. Les murs de la façade étaient lisses, recouverts d'une peinture noire mat, de grandes baie vitrées teintées pour éviter que les passants puissent percevoir les activités comme les entraînements au combat ou au tire qui peuvent paraître suspect.

- je suis rentrée!!!, criai-je en ouvrant la porte d'entrée

Je rentrais dans le salon, posais mes affaires et ma veste sur le meubles de l'entrée. Le silence présent me percuta soudainement, il n'y avait pas un bruit dans la maison. J'avancais dans le salon, à pas de loup, quand soudain, je me figeais en voyant en face de mon père, un homme qui m'était inconnu.
L'inconnu était brun, court sur pattes et avait un horrible sourire en coin qui ne m'inspirait aucune once de confiance.

- alors les rumeurs étaient vraies...j'espère ne pas être décu pour ce qui est du reste

- quelles rumeurs ?, lui demandai-je intrigué

Je ne comprenais pas le sous-entendu qu'il venait de faire, de quelles rumeurs à mon sujet me parlait-il ? Il se tourna aussitôt vers mon père et dit en ricannant

- elle est à tomber, elle sera parfaite...