𝑪𝑯𝑨𝑷𝑰𝑻𝑹𝑬 21. 𝑪𝒊𝒆𝒍 𝒅'𝒆𝒕𝒐𝒊𝒍𝒆

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Chaques parcelles de mon corps et de mon esprit étaient épuise, j’étais fatigué par tout cet univers, ce monde, qui semblait à présent bien trop noir pour moi, bien plus que je ne l’avais toujours imaginé et je ne savais pas encore à quel point. Ma seule hâte à ce moment précis, était que tout ceci ne soit qu’un mauvais cauchemar et que j’allais bientôt me réveillé, retrouvant ainsi mon quotidien, ma tranquillité et… Mon père. Malheureusement, la seule chose à laquelle mon cerveau était occupé à penser était le déroulement de cette nuit, seule avec Loyde, seule avec cet homme. Je ne saurai expliquer pourquoi cet homme, celui que je ne connaissais encore pas, il y a de ça quelques semaines, comment pouvait-il occuper à ce point mes pensées, me troubler à ce point ? Était-ce la même chose pour lui aussi, lui faisais-je autant d’effet qu’il ne m’en faisait lui ?

Celui qui pourtant était un connard de première, ne cachant pas la moindre méchanceté de son caractère, doubler d’une connerie et inconscience légendaire, ne se gênant pas de se mettre en danger, peu importe les conséquences. C'était bien lui qui en parallèle paralyser mon corps, occuper toutes mes pensées les plus secrets et les plus perverses, et c’est justement ça qui me faisait aussi peur.

- encore ici ? dit soudainement une voix à côté de moi, voix que je reconnus dans le dixième de second qui suivit

Dès mon premier réveil dans cette énorme villa, je m’étais mis en tête de trouvé un endroit calme et reculer du reste de l’habitat, un endroit ou seule moi me retrouverait avec moi-même, isolé des autres. Ce jour-là c’était un simple rebord de fenêtre qui m’avait séduite, celui-ci donnait difficilement, mais tout de même possiblement sur un morceau du toit où personne ne penserai venir me chercher. De là, je pouvais admirer tranquillement les étoiles le soir, tout paraissait plus paisible, plus simple, du moins, je me dois de préciser, quand il n’y avait personne pour me déranger. Surprise par sa voix a laquelle je ne m’habituais définitivement pas, je ne manquai pas de glisser du rebord du toit, bien heureusement pour moi et tes fois-ci, les épais bras du brun étaient là et il ne prit pas même le temps de réfléchir avant de me rattraper dans ma chute.

- putain, tu pourrais faire gaffe au moins era !

- et toi, tu pourrais ne pas apparaitre derrière moi comme ça, bordel !

- en général, on dit merci à la personne qui te sauve la vie, en peut-il s'empêcher de dire avec un sourire

- je n'exprimerai jamais de remerciements à une personne qui a failli causer ma mort

Étant toujours sans appui sur lequel me rattraper, seuls Loyde me retenait de tomber et pour dire la vérité, tomber du deuxième étage n’était pas l’option que je plaçais en tête sur ma liste de solutions qui se résumaient a deux.

- Ah parce que tu préfères que je te lâche peut-être ?

- loyde ne fais pas ça sinon je…

- sinon quoi hein ?

Cette fois-ci, c’était véritablement lui qui avait l’avantage et je sentais bien à travers la façon dont il me parlait qu'il ne s'empêcherait pour rien au monde de me le montrer. Dans chaque main, celui-ci tenait un bras à moi, la seule chose qui me retenait de mourir, c'était lui. J'étais entièrement a sa merci, son seul libre arbitre déciderait si je devrais vivre ou non. Mes yeux plantaient dans les siens, je me sentis tomber, l’avait-il vraiment fait ? Non, seul l’un de mes bras a présent était retenu par une force bien plus conséquente que la seconde précédente. Que cherchait-il a faire en faisant ceci, me montrer sa domination sur mon corps, il n’avait pas besoin de me mettre en danger pour ça et il le savait bien.

- mais putain, qu'est ce qui ne va pas chez toi, tu as pris un coup à la tête quand tu étais petit ou quoi !

- c'est si drôle de te voir comme ça si tu savais

Dolce DaliaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant