𝑪𝑯𝑨𝑷𝑰𝑻𝑹𝑬 24. 𝑺𝒌𝒚 𝑬𝒚𝒆𝒔

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La vie à Hollywood semblait ne jamais s'arrêter. Nuit et jour se déroulait un bal sans fin. Des casinos, des boîtes de nuit ou encore des restaurants resplendissants, tous paraissait si luxueux, en partie à cause de l’or et des moulures qui étaient présente sur à peu près tous les immeubles et bâtiments. L'hôtel que le brun nous avait choisi n’échapper pas à la règles. Tapis rouge a l’entrée, murs en marbre noir sans oublier, le personnel tous vêtus d’uniforme vraiment classes et beaux, les hommes en costard nœuds papillon, et les femmes habillés d’une magnifique robe noire très élégante et monté sur des talons d’au moins dix centimètres, comment est-ce possible dix centimètres toute la journée, tous les jours ?! Avec un peu plus d'attention je reconnus le modèle de la robe qu’elles portaient toutes, des Alexander McQueen ?! Non sans blague cette robe coûte au moins trois mille euros comment pouvaient-elles bosser la dedans tous les jours !

Après que l'on nous ait montré et attribué notre chambre pour le séjour. J'avais passé peut-être, honnêtement, dix minutes a admiré la suite dans laquelle nous allions résider. Car oui ceci pour moi n’était pas une chambre d'hôtel, mais tout simplement une suite immense comprenant une chambre avec une vue magnifique sur la ville, une salle de bain avec une baignoire et une douche oui oui les deux !! Et puis enfin un salon gigantesque avec une baie vitré qui faisait rôle de mur, non mais qui a déjà vu ça ? Après cette phase d’admiration, nous étions passés au stade d’habillage. Une longue robe en satin noir que je présume Sam avait acheté au vu de la coupe et du décolleté dans le dos qui était bien trop dénudé pour moi, à force, j'allais finir par m’y habituer. Et puis une paire d’escarpins pas trop haut pour éviter la douleur causait par ceux-ci. Tout sembler indiquer que cette soirée serait une réussite, enfin, je l'espère.

Du côté du brun, toute forme de rapprochement avait disparu encore une fois, depuis le moment où l’on avait atterri, les seuls mots qu’il avait prononcés en ma présence était destiné à la réceptionniste, il avait revêtu une fois de plus son masque dur et lassant. À présent, il était l'heure de s'amuser, j'ai toujours été très friande de ce genre d'endroit, je m'y sentais un peu étouffer, mais tous se luxe m'inspirer de nouvelles envies. Malheureusement, nous n'étions pas ici pour se pavaner, l'affaire était tout autre.

J'avais pris soin de conserver la lettre qui me paraissait venir de mon père, le soleil en bas de page m'avait mis la puce à l'oreille, en ajoutant le fait que mon père a, lui aussi toujours adoré les énigmes, tour de magie et autre chose de ce genre.
Je me questionne à son sujet, est-il assez vicieux pour me faire courir après lui sans le moindre but… et avec cet homme que je connais à peine.

Assise sur le lit, je me demande pourquoi il me fait ça à moi, sa propre fille… celle qu’il était censé protéger au risque de sa vie portant, ce rôle ne lui a pas plus à ma naissance, il a préférer celui de patron et professeur, a mon plus grand regret.

- era t'es prête, on sort.

Toujours ce ton direct et monotone… aussi décevant qu'agaçant, je dois bien admettre qu’il m’énerve autant qu’il le souhaite, peut-être même plus.

- on peut y aller

- bien

Sans même avoir eu le temps de rajouter quoi que ce soit nous étions sortis de la chambre d'hôtel et avions passé la porte de l'accueil. À notre sortie une voiture ainsi qu'un très séduisant chauffeur nous y attendaient. S'il avait le droit de perdre son regard dans le decolté de la réceptionniste pourquoi n’aurais-je pas le droit de faire de même ?

- bonjour monsieur Angelo, vous m'avez chargé de vous conduire au restaurant " sky eyes " à dix-huit heures est-ce bien cela

- c'est exact merci

Dolce DaliaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant