Dolce Dalia

𝑪𝑯𝑨𝑷𝑰𝑻𝑹𝑬 10. 𝑷𝒍𝒂𝒏 𝑩

Une femme franchit d'un pas certains la porte d'entrée. Elle paraissait grande, environ de la taille de Sam. Ses mains et ses avant-bras étaient encombrés de dizaines de sacs de marques : Dior, Louis Vuitton, YSL, et d'autres grands créateurs en tous genres. Sa combinaison d'un noir profond embellisait a merveille sa chevelure rousse. De fines pupilles hazel se discernent parmi la couleur doré attrayant a du sable, de sa peau. Son aura est envoûtante je dois bien l'avouer, de plus , elle semble être à son aise ici, elle doit venir assez souvent pour paraître aussi naturel et dans son élément.

- chér...

- Salut Chloé, ça va ?

- Loyde n'est pas là ? Il est où ? C'est qui elle ?

- je réponds à quelle question en premier ?

- elle

Nonchalamment, elle me doigta de son long et élégant doigts alors que je posais délicatement les assiettes que je portais dans les mains sur l'îlot central. Son ton hautain me susurra ce que je ne savais pas encore, qui elle était à l'intérieur. Je ne sais pas encore pourquoi mais je sens qu'on ne va pas très bien s'entendre toutes les deux au vu de la façon dont elle me méprise du regard. Son corps était pourtant si beau de l'extérieur, taillé parfaitement, une poitrine généreuse, des hanches juste assez grandes pour séduire n'importe quel homme au premier regard. Jalouse ? D'elle. Bien évidemment...je rêverai d'avoir son corps, j'oserai vendre mon âme à Hadès rien que pour lui ressembler ne serait ce qu'un peu. Combien pèse-t-elle ? Aux alentours de 45 kilos pour 1 mètre 70, autant dire, une mannequin.

Si j'arrivais à perdre encore quelques kilos, même tous juste 5 ou 6, mon corps serait peut-être un peu plus beau, du moins je l'espère

- c'est une amie à nous

- nous ?, loyde est ami avec elle

- oui pourquoi

- impossible

Le sang dans mes veines fusait , qui croit-elle être pour affirmer un telle chose. Les points serrés de rage, le cœur s'accélérant, je m'interposa violemment entre les deux. La façon dont elle parlait de moi m'irrite a un point extrême, comment ça c'est "impossible" ? Ne suis-je pas assez bien pour les côtoyer ? Que sous-entendait-elle avec ce mot si mal choisi ?

- ah oui et pourquoi je ne pourrai pas être son ami au juste ?

- bah regarde-toi, t'es pas du tout son style

Sam se rapprocha instinctivement de moi et posa en signe de protection, sa main sur mon épaule. Ce simple contact m'apaisa, il avait cette influence spécialement douce qui se ressentait à chacun de ses gestes les plus simples. Amicale ? Ou juste habituel ? Il apportait le calme et la joie. Une lumière qui éclaire les journées des gens qu'il côtoie.

- chloé ferme là, tu veux bien

- nan mais sérieusement Sam c'est pas méchant hein, mais regarde-la à côté de moi, on dirait une poubelle, décoiffé et démaquillé je suis plus belle qu'elle. Pas désolé de te dire ça petite conne mais jamais les hommes s'intéresseront à toi avec ce corps. Arrête de traîner dans les basque de Loyde jamais il ne pensera même à te regarder ou te porter une quelconque attention, passe ton chemin