𝑪𝑯𝑨𝑷𝑰𝑻𝑹𝑬 26. 𝑩𝒓𝒊𝒔𝒆

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Cette nuit-là, il était retourné a l'hotel sans dire un mot, il était blessé et je pouvais le comprendre. Je l'avais trahi, nous étions une équipe...pas des ennemis. Le silence règnait alors que nous attendions devant la cage de l'ascenseur.L'air froid était devenu glacial, mes doigts étaient gelés et mes dents se mirent à claquer contre mon gré. Il le remarqua et grogna avant de se tourner vers moi tête baissée.

- T'as froid, me susura-t-il

- Non

- T'as froid

- Pas plus qu'il y a deux secondes

- T'as froid

- Putain mais tu vas me le demander combien de fois serieusement ?!

- jusqu'à ce que tu me dises oui et je te donne ma veste ptite chieuse

Cette unique phrase eut l'effet d'une electrocution,je senti soudainement un frisson parcourir le long de mon corps. Losqu'il me passa sa veste sur les épaules, sa peau brûlant me fis l'effet d'une caresse sur l'épiderme, il restera à jamais le seule à me faire cet effet là. Il peu s'avèrera si doux et attentionné quand il est avec moi. J'aimer savoir s'il ressent la même chose que moi à son égard

- Qu'es ce que la personne du téléphone t'as dis ?

- Apparemment c'est une personne de notre entourage, le tien ou le mien je ne sais pas

- Comment tu peux penser ça ?!

- Il m'a dit qu'il n'était qu'un absent corrompu donc j'ai pensé que c'était une personnes qu'on connaît à qui on a pu faire du tord ou quelque chose du genre

- Tu as des suspects ou juste cette piste ?

Pour l'une des premières fois nous avions une discussion calme et posée sur un sujet qui nous plaisait tout les deux. Cela peut paraître idiot ou insignifiant mais avec lui et ses yeux posés sur moi je me sentait chez moi. Même après qu'il m'ai blessé il restera ma source de paix peut importe ce qu'il me fera subir

- Non je n'ai pas encore de piste malheureusement, au fait j'ai une question par rapport à toute a l'heure

- si c'est parce que tu ne m'as rien dit non je ne t'en veux pas

- Mais tu....

- Mais, je vais pas te mentir, je t'en veux de ne pas m'avoir tenu au courant...de la lettre que j'ai trouvé dans tes affaires

- Tu as fouillé mes affaires ???

- Tu m'as pas laissé le choix, tu es parties comme ca sans rien dire et tu répondait pas , tu te comporte comme une gamine et ça commence à me casser les couilles

Il me passe sa veste pour ensuite me balancer ça a la gueule mais il se prend pour qui ce connard serieux, il passe son temps a me casser les couilles a croire que c'est devenu son passe-temps préféré. Sans qu'il sen soit aperçu la cabine de l'ascenseur était arrivée et j'y étais monté sans l'attendre.Je pris une décision net et réfléchit implicant de grand risque. JLUI FERME LA PORTE AU NEZ A CE CONNARD DE MEDEUS

- ERA !!

- BIEN FAIT POUR TOI !

Bien heureusement pour moi les portes se sont vite refermées avant qu'il aie eu le temps de monter. Il allait comprendre ce que c'est de me prendre pour un conne a joué avec ma gueule, ce soir il dort dehors ! J'était parti du principe que jamais il n'aurait le temps de monter les escaliers et d'arriver en même temps que moi...merde c'est Flash Macqueen le gars, à peine les porte de l'ascenceur s'étaient ouvertes qu'il était en face de moi, les yeux remplient de rage. Moi qui pensait le faire dormir dehors finalement ca va peut-être mal finir moi pour moi, mon plan s'était retourné contre moi.

- Tu dors par-terre, fin de la conversation

PARDON ! Est-ce que j'avais bien entendu ou étais-je devenu folle, il vient bien de me dire que je dormais par-terre ou je rêve, alors là s'il pensais que j'allais me laisser faire il se mettait pas le doigt, mais le poignet dans l'oeil !

- Mais ca va pas ?! Tu te prend pour qui pour mon père !

- Au moins moi j'ai pas perdu le mien !!

Deuxième blessure...le peu d'affection qu'il me restait envers lui était défintivement noyé par toutes ces blessures...moi qui au debut le pensait différent, au final il est pareil que tout les autres...blessants, sournoit...homme...Je sentais que les larmes montaient, mais je ne voulais pas pleurer devant lui telle la "gamine" qu'il voyait en moi

- Bien, dorénavant nous ne somme plus collaborateurs, je t'invite donc a partir et rentrée avec ce que tu nomes " ta famille "

- Era calmes toi...tu sais bien que je voulais pas dire ça, je le pensais pas c'était sur le coup de la colère, je suis désolé pars pas

- Peu importe ma décision est déjà prise je m'en vais demain matin libre à toi de rester à l'hôtel mais rêve pas, je ne paierai pas ta chambre

- Je regrette de m'être comporter de cette manière j'ai était un idiot mais ne me laisse pas j'ai besoin de toi et ta besoin de moi pour vivre

- Cette fois c'est la goutte de trop, besoin de toi pour vivre ? Tu pense que tu as le droit de jouer avec mes sentiments comme tu le fais, un coup tu me fais comprendre qu'on est quelque chose l'un pour l'autre, et après tu me lâche des phrases blessantes à la gueule en pensant que je vais me taire. Nan mais sérieusement tu m'as pris pour qui, une petite fille sans défense ? Je pensais avoir été claire mais je vais te dire un truc, je te pensais différent et bienveillant mais la vérité c'est que tu es comme les autres, je préfère encore avoir la tête mise à prix qu'être avec toi

Cette phrase brisa immédiatement quelques chose en lui, malheureusement elle était nécessaire à mon plan, seconde étape....la Sicile

À suivre....

Dolce DaliaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant