Dolce Dalia

𝑪𝑯𝑨𝑷𝑰𝑻𝑹𝑬 31. 𝑭𝒂𝒕𝒂𝒍

Une simple courant d'air, voilà que mon seul compagnon était le vent qui soufflait sur les arbres environnants. A moto, un léger sac sur le dos, mes cheveux relevés en une tresse qui dépassait de mon casque. C'était là ma situation, qui se résumait si vite. La vitesse, certain l'aimait pour l'adrénaline qu'elle leur procurait, je n'en faisais pas partie, pour moi elle avait toujours était comme un refuge, un endroit paisible  et calme, un lieu de repos entre deux batailles.

Et pourtant c'était aujourd'hui ce même médicament qui était celui qui me mènerait vers mon assaillant. Ce pourrait même être ironique, je voue la plupart de mes nuits à me demander ce qui se serait passé si j'avais été différente, si j'avais été la peste du lycée, si mon service s'était terminé avant que sam arrive ce jour-là, ou s'il était vraiment décédé. Si tout cela avait été créée de toute pièce, la question qui me torturer l'esprit depuis ce jour là, celui où tout a commencé à partir en vrille, était: que voulaient-ils vraiment de moi, a l'evidence ce n'était pas ma mort, du moins pas avant de me voir endurer toutes ces souffrances

Mon GPS affiché moins d'une demi-heure avant ma destination choisie.

La grande cathédrale de palerme, un lieu sacré pour certain, était de puis peu de temps, d'après mes recherches, fermé pour des travaux de rénovations de certaines structures principales qui avaient été jugées trop vieilles et fragiles pour autoriser les visiteurs. Me faire exécuter dans cet endroit, le profanner, mes ennemis étaient-ils cruels à ce point pour le faire ?

15 minutes, et le temps ne semblait être si différent de l'habitude. Le temps d'un appel avec un proche serait celui qui me mènerait vers la mort.

9...Dans un moment de pleine lucidité, je réalisa deux choses, premièrement, je ne tremblais plus depuis que j'avais compris que mon destins était déjà tout tracé et que je ne pourrais rien y changer, ensuite, la seule personne de ma véritable famille devait déjà être morte à l'heure qu'il est. Ce n'était pas après ma vie qu'il en avait, dans ce cas je serais déjà morte depuis bien longtemps. Cet homme quel qu'il soit , voulait me voir souffrir, il riait surement d'avande de me voir effondrer sur le sol le suppliant de ne pas faire du mal a mes proches, mes proches, quels proches ?, Sam et loyde devait surement être en train de jurer me tuer s'il me retrouver un jour et mon père...mon père lui, qui était-il en réalité, je ne le saurait probablement jamais.

3 minutes...La grande cathédrale m'était désormais visible du bout de la rue dans laquelle je m'enfonçais. Des panneaux indiquaient que j'étais à présent proche de celle-ci. L'entrée principale me semblait être  un option trop dangereuse, je pris alors la décision de rentrer par l'arrière pour éviter une embuscade bien évidente. Même si je soupçonne mon ennemie de ne pas être seule.

Là dedans, devait surement devait surement être placé une dizaine de snipers et de tueurs avec une seule cible commune, moi

Il me fallut plusieurs secondes avant de me résoudre à entrer dans ce piège doré. Après tout, qu'avais-je à y perdre ? J’eu l’impression que mes jambes marchaient seules, mes pensées étaient comme figées. Ma mère m'avait souvent répété dans ma petite enfance “ si tu as peur, c’est que tu es prête “. Je crocheta alors la serrure de la porte de sécurité arrière, et me faufila discrètement dans le plus grand des silences.

Le calme y était étourdissant, la beauté de cette cathédrale était époustouflante. Je n’y étais jamais entrée, j’avais rêvé plusieurs fois de venir la visiter mais comme toujours, aucun voyage ne m’était toléré par mon père. J'étais tout bonnement enfermé dans cette belle cage qu’était ma maison. De dehors elle était déjà impressionnante, mais de l'intérieur elle était tout simplement gigantesque. 

J'avançais pas à pas, essayant de faire le moins de son possible. 

D’un seul coup, des applaudissements se firent entendre.