Chapitre 22

145 22 5
                                    

Josh.

Je viens de voir Stéphanie se faire assommer alors que j'arrive en bas des escaliers, les chasseurs sont là. Je remonte discrètement, personne ne m'a encore vu, je file dans la chambre de mon fils, fermant la porte à clé, et je prends mon portable en allant devant la fenêtre. Je joins directement Lloyd, il est le seul à appeler dans cette situation. Malheureusement, il ne me réponds pas, alors je lui envoie un message, essaie Lydia, mais c'est la même chose.

Je ronchonne profondément, puis essaie de joindre Aiden, lui me réponds.

-Salut Josh. Un problème ?

-Fonce chez Lloyd et dit-lui de ramener son cul ici, les chasseurs sont là.

-Sérieux ?

-Oui, et tu dois te bouger, ils ont assommé Stéphanie.

-On fait vite. Je t'envoie Julie et je fonce chercher Lloyd avec tes parents.

-Dis à Julie de monter directement voir Noa. Grouillez-vous.

Je raccroche, je vois les chasseurs commencer à emmener Stef vers la forêt, je lâche une injure, installe mon fils dans son lit et me dirige vers la porte, j'entends du bruit venant des escaliers. Je suspends ma main au dessus de la poignée, attendant, quelqu'un monte bien à l'étage. Je vais rapidement devant la fenêtre, les chasseurs sont toujours là, ça me surprends.

Un coup contre la porte me sort de cet instant, Noa pousse un cri, je me précipite vers son lit pour poser ma main sur sa bouche et le rassurer. Sauf que la personne n'est pas bête et a entendu mon fils.

-Tient, tient, tient, le père et son fils sont là. Josh, on a ta femme.

Je sais sale connard, mais je ne vais pas te répondre.

-C'est fou que tu ne sautes pas sur moi, ni sur un de mes potes. On va se faire plaisir avec ta petite femme, elle a l'air bonne.

Je serre ma main libre autour d'un barreau, j'ai envie de le tuer ! Ils l'ont déjà assommé, c'est déjà trop.

-Tu sais, Neil a bien envie de la tester ta petite femme, même si elle est un monstre.

-Putain...

-Ah, je t'ai entendu. Sort si t'es un homme.

-Tu n'aimerais pas me voir sortir sale déchet.

-Sale déchet ? C'est très gentillet. Au moins t'essaie d'être un peu respectueux face à ton fils, même si tu lui as filé des gênes bien pourrit. Allez, sort avant que je défonce ta porte.

Je baisse les yeux sur Noa en retirant ma main, il me regarde en fronçant les sourcils, il n'est pas content.

-Mon petit loup, je vais te laisser là jusqu'à ce que tata Julie arrive, elle s'occupera de toi. Papa doit s'occuper de gens pas gentils et aider maman. Je t'aime.

Je lui fais un bisou, regarde mon portable, Julie arrive, je la préviens d'attendre, puis j'ouvre la porte en me décalant rapidement. Je fais bien, l'autre connard donne un coup de pied dedans, la claquant contre le mur, ce qui fait peur à Noa. Le mec me regarde, j'ai une envie de le tuer d'un coup.

-Sale connard.

Je lui donne un coup de pied dans le ventre, le prenant par surprise. Je le repousse dans le couloir, rassure mon fils et part m'occuper de l'autre. Il essaie de me rendre mon coup de pied, mais je suis plutôt entrainé. Je lui donne un nouveau coup dans les côtes, je ne retiens pas spécialement ma force, je veux l'achever. Je finis par le pousser vers les escaliers, cet abruti titube et tombe jusqu'aux pieds de Julie, qui a Aly dans ses bras.

-Waouh, qu'est-ce qu'il ce passe ?

-Je commence à m'occuper d'eux. Tu montes surveiller Noa ?

-Ouais. Je peux m'enfermer dans votre chambre ? Elle est confortable.

-Fais ce que tu veux, je veux juste que tu gardes mon fils en sécurité.

-Ne t'inquiète pas, je vais bien m'occuper de ces deux-là. Amuse-toi bien avec les chasseurs.

-Merci.

Julie regarde le chasseur, lui donne un coup de pied, je vais chercher quelque chose dans ma chambre et je descends après avoir passé ma main sur la petite joue d'Aly. Je récupère le chasseur et l'emmène jusqu'à la porte qui mène au jardin, il gémit de douleur, ça me ferait presque jubiler.

-Alors, tu veux toujours te taper ma femme ?

-Neil et les autres le feront, ne t'inquiète pas.

-T'es qu'un fils de pute.

Je lui donne un coup dans le genou, il finit à terre, je peux faire quelque chose qu'il faut faire. Je récupère un serre-câble, ce que j'ai récupéré dans ma chambre, et lui attache les mains, puis je sors avec lui. Je siffle ceux qui sont au bout de mon jardin avec ma femme, ils se tournent vers moi comme un seul homme.

-Qu'est-ce que tu fous là ? Demande Neil en venant vers moi.

-Tu crois que je vais te laisser toucher à ma femme sans chercher à la défendre ? Pauvre merde, je t'ai vu l'assommer. Tu vas l'emmener où maintenant ? Encore dans un trou paumé ?

-Oh non, on va la garder ici, ne t'inquiète pas. On peut s'occuper d'elle ici. On sait que vous n'allez rien faire, même si t'as réussis à avoir un de mes gars.

-T'inquiète pas que cette fois-ci, je ne te laisserais pas traumatiser ma femme.

-Alors vient au lieu de parler. Bordel, au pieu elle ne se fait pas chier avec un moulin à parole ?

Un rire jaune me prends, je lance l'autre abruti et me dirige vers son chef, il sourit en me voyant arriver à sa hauteur. Je sens mes yeux changer, je me retiens vraiment de me transformer.

-Le petit loup est en colère ? Tes yeux ne sont pas très beaux.

-Mes yeux seront le cadets de tes soucies quand je t'aurais étripé.

Je décide de ne plus parler : j'agis. Je lui colle un gros coup de poing dans sa face de sale porc, il ne s'attendait pas à ça. Puisqu'il est sonné, je donne un coup de pied dans son ventre, ce qui le mets à terre. Je l'aide à finir totalement au sol avec mon pied, je me penche pour passer un bras autour de son cou, ça l'étouffe quand je le redresse.

-Aujourd'hui je ne déconne plus, je vais te détruire.

-T'oseras pas.

-Ma famille et ma meute passent avant tout.

Je serre un peu plus, je le vois saisir l'herbe, je l'entends étouffer, c'est satisfaisant. Je reste comme ça jusqu'à ce qu'il soit bien sonné, mais encore vivant, puis je me redresse. Je me tourne vers les autres chasseurs, totalement prêt.

-A qui le tour ?

Les chasseurs se regardent, baisse les yeux sur Stéphanie, toujours inconsciente, trois finissent par courir vers moi. Je souffle un bon coup, trois c'est pas le plus simple, mais je vais y arriver. On parle de ma femme, je la défendrais jusqu'à la mort.

Un amour de loup. Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant