Coup de foudre [ᵒᵐᵉᵍᵃᵛᵉʳˢᵉ]

(14)

Megumi

« tu auras besoin de quelque chose pour ta reprise des cours ?

— euh... Non, c'est bon merci Gojo.

— je dois partir, il soupire, je reviens dans une semaine, Sukuna va rester avec toi pendant ce temps, il va te déposer à l'école et aller te chercher, si tu veux aller ailleurs tu lui demandes, d'accord.

— oui.

Moi seul avec Sukuna dans cette maison pendant une semaine, heureusement que je serai en cours la majorité du temps.

Gojo sort un coffre de sous mon lit et le déverrouille devant moi

— c'est ici que je garde ton argent de poche. Tu peux l'utiliser comme tu veux, je sais que tu es responsable alors pas la peine de te dire de ne pas dilapider. Bon je vais faire ma valise.

— d'accord.

Il frotte mes cheveux et s'en va.

Le lendemain

Je suis debout devant Sukuna, je tremble, je ne sais pas comment lui demander de m'emmener à l'école.

Il me regarde intensément et souris.

— tu veux quelque chose ?

— que...que tu m'emmenes à l'école...

— le mot magique ?

— quoi !? C'est ton travail !

— pardon !?

— ... s'il-te-plaît...

— Okay, je ne peux te taquiner plus longtemps avec cette bouille. On y va.

Il aime vraiment me mettre dans tous mes états.

— donne ton téléphone.

— hein pourquoi ?

— comment je saurai à quelle heure je dois te chercher, si j'ai pas ton numéro.

Je lui donne mon téléphone et il met son numéro dessus.

On monte dans la voiture direction l'université, j'évite son regard jusqu'à l'arrivée, évidemment les gens me regardent bizarrement je sors quand même d'une grosse voiture conduite par un alpha imposant.

J'arrive à temps dans l'amphi, plusieurs personnes chuchotent dans mon dos, je me surprends à vouloir Sukuna près de moi.

À ma grande surprise Sukuna s'assoit près de moi, les gens se mettent à chuchoter encore plus, mais un seul regard de la part du rosé et ils se taisent tous.

— tu ne peux pas rester ici...

— bien-sûr que ci...j'ai jamais fait l'université, j'avais pas le temps pour ça, je devais m'occuper de mon frère. Ça peut être marrant.

Je ne rajoute rien, le prof entre et semble être effrayé par l'aura de Sukuna.

A la fin des cours on s'arrête dans un glacier, l'odeur des fleurs de cerisier qui émane de lui me fait un bien fou.

A plush🌠🌠🌠🌠