Nous nous aimerons ?

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Nuit et jour, comme les opposés, j'attends sans cesse ce qui me complètera.

C'est un désir certain que je redoute profondément.

Peur de tout, de perdre, cette vie, pour laquelle je brûle intensément,le temps.

Il s'éveille en moi, milles désordres des plus sombres. Autour, un nombre incalculable de mensonges, cela me détruit et me nuit.

Des paroles disgracieuses et fallacieuses.

Dans le pré entouré des plus beaux êtres oubliés, je m'en vais, dans un profond sommeil, comme signe de désespoir.

Ces mots, ce sont de petites lames aiguisées, qui me sourient et polissent ma triste peau.

Le sang, qui glisse le long de mes bras, c'est ce pourquoi je redoute cela.

Les ténèbres et cette profondeur qui me font redouter l'abandon tentent, en vain, de me couler.

Une pelle, près de la terre, et un profond gouffre. Mon regard se balade dans cette noirceur, effrayé, le reflet de ma vie surgit.

Je m'arrête, et, je pense à cette vie, peut être que, que le jeune érudit que je suis, subit et survis.

Sans doute que, ces étoiles qui ornent le ciel ne sont plus assez colorées pour m'éclairer.

Que cette lune, que j'ai tant loué, faiblit, que la perception de ce qui m'entoure est erronée.

Sans doute, qu'il me faut à présent délaisser les anges, et me poser. Vivre de vie et de réalité, plein de vitalité et non de cupidité.

Ce gouffre alarmant, c'est les prémices de ma vie, si je renonce à t'aimer, quelle lumière viendra m'éclairer ?

L'univers, fait de noirceur en constante expansion, est à l'image de ces mensonges ; infini. Il s'étend et peu à peu, laisse de tristes planètes errer loin les unes des autres.

Je ne me suffis pas, je tente en vain d'être redressé, comme Anakin, les yeux écarlates, je cesse de panser, je veux juste aimer.

Enfin, quand toutes ces paroles ingrates cesseront, je l'espère, nous nous aimerons.

Une pensée perdueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant