J'étais à deux doigts de diviser toutes mes pensées pour une douleur éphémère.J'étais à deux doigts de me mettre à désaimer pour un sourire moqueur.
Le temps qui coule, je ne cesse de me le répéter.
Les grains du sablier qui s'écoulent devant ma rétine me rappellent que demain n'est promis qu'à celui qui vit.
Bon Dieu, quelques années que je survis. De moi, émane le reflet de tes pleurs. Brisé en milles morceaux je construis activement les fondations de mon futur.
Moi, cet homme, que j'ai cru plus mûr.
L'horizon que je contemple est infini,
Comme ma vie.
Éternel, c'est ce que j'espérais, mais le quotidien est rendu à dépit.
"J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans"
J'ai plus de peines que si j'avais cent ans, pourtant rien de dramatique, je suis simplement bloqué dans une boucle cyclique .
Mes spéculations deviennent handicapantes, je n'ai pas demandé à tant penser. Je devrais tout de même remercier, sinon je ne serais point présent pour romancer.
Dans une profonde harmonie les mots résonnent en écho. Sur la Lune de Naboo, je m'imagine enfin apaisé, enfin aimant.
Donnant ainsi une bribe de ma vie non pas en mot comme j'aime tant l'affirmer.
J'aimerai aimer, ouvrir sur ma vie une dose d'espoir, pour enfin ne plus être un soldat du noir.
Les armes s'aiguisent.
Mes mots s'aiguisent.
Au fond, m'as tu déjà vu verser une larme ?
C'était une lame.
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Une pensée perdue
PoesíaTout comme ma personne me le demande, j'écris. Il n'y a pas de structures précises pour cela, car mes pensées ne sont pas ordonnées. Il est simplement le lieu de recueillement de mes maux, pour transformer un tout en mot. Dans la continuité de "let...