L'hiver il fait froid. Un froid glacial qui me rappelle sans cesse mes torts. La brise d'une froideur intense qui est déversée, rappelle à l'ordre les fantômes de mes nuits. Le temps passe, les saisons courent, d'une façon impure, d'une façon incertaine, certainement que le temps n'a plus la force et la folie de nous conserver convenablement dans une boucle cyclique.L'arrivée de l'été, ce n'est point une facilité.
Une nouvelle difficulté qui me brise sous les coups de tonnerres des tempêtes extérieurs. La brise chaude, bercée par le soleil étincelant réveille en moi mes démons. Non pas d'une froideur certaine, mais d'une chaleur intense. Deux opposés qui se complètent au fils des saisons, histoire de me rappeler, que peu importe qui ils sont, si ils m'en veulent, ils s'allieront.
Puis, les nuits d'automne sont marqués par le sourire terne.
Soulignant d'autant plus l'ampleur de mes cernes.Maudissant l'avenir, réifiant tout ce qui est déjà arrivé en un rien pesant, me rappelant que la vie n'aime pas les vides.
La moindre occasion d'égarement où mon espoir disparait, et laisse place à un gouffre transitoire, le poids de mes jeunes années viennent se tasser.
Comblant ainsi le vide qui m'était si cher, celui dans lequel je cueillais la moindre bribe de vie.
Celui qui comblait une vie morne.
Accablé par les tourments, je prends chaque saison ce grand torrent.
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Une pensée perdue
PoesíaTout comme ma personne me le demande, j'écris. Il n'y a pas de structures précises pour cela, car mes pensées ne sont pas ordonnées. Il est simplement le lieu de recueillement de mes maux, pour transformer un tout en mot. Dans la continuité de "let...