L'étreinte qui occupe mon cœur ne cesse de m'enlacer.
Lassé d'attendre encore cette vie indolore, cette fille.
Las, ce sont mes émotions qui la nuit ne cessent de trahir.
Ce travail que j'exerce sur moi ne porte ses fruits.
Je la hais avant le coucher, car je me sens délaissé.
Je l'aime dans mon sommeil car présent dans mes rêves.
Je l'aime le jour car memoire s'exerce.
C'est un cercle, il ne me lâche pas.
Cette belle douleur qui occupe la partie supérieure de mon être est d'une fidélité déconcertante.
Jamais ici bas je ne me suis senti tant accroché, amoché.
Je me sens bas, car tu n'es pas près de moi.
Et en mon for intérieur je redoute nos retrouvailles qui je le sais seront d'une beauté sans nom.
Quand je vois ton sourire, je frémis.
Quand je regarde tes yeux, je souris.
Tout se rapporte à ce sentiment, ces sensations.
Je ne saurais m'en détacher. A raison de t'aimer.
Aimer, ton âme profondément.
Dans la profondeur de ton esprit.
Être lié enfin avec la vie.
Loin de l'enfant que j'étais.
Donner, ce que j'ai toujours conservé : l'amour.
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Une pensée perdue
PoetryTout comme ma personne me le demande, j'écris. Il n'y a pas de structures précises pour cela, car mes pensées ne sont pas ordonnées. Il est simplement le lieu de recueillement de mes maux, pour transformer un tout en mot. Dans la continuité de "let...
