Les choses sérieuses commencent !

765 2 0
                                    

Chapitre 10 : Les choses sérieuses commencent !

Je sens alors qu'il enlève la cravate autour de ma deuxième main, puis qu'il me prend par les épaules pour m'encourager à me lever.

Ne pas se rétamer pendant l'opération... rien de pire qu'une chute à la Mr Bean pour casser l'ambiance.

Mon acolyte se penche alors à mon oreille :

- C'est très beau, ce que tu portes, mais je préfèrerais te l'enlever. Je peux ?

Mais tellement. Oui, oui et re oui, et j'espère que Fred va bien observer la chute définitive de cette horreur, et en porter le deuil tout de suite. Parce que ce truc, sitôt au sol, finira planqué dans un placard et balancé au premier nettoyage de printemps. Sans préavis.

Finalement, je devrais remercier Fred, parce que je suis tellement heureuse d'enlever cette chose que je n'ai pas d'appréhension de me retrouver quasiment nue sous cet œil neuf. Peu m'importe la mocheté de mon ventre ou mes seins qui manquent de tenue, je me sens délivrée. Et pas mécontente de ne pas pouvoir analyser le regard de mon partenaire, à la recherche d'une éventuelle déception.

Il me fait marcher un moment, puis me demande de m'accroupir et de m'allonger. J'essaye de m'exécuter avec le maximum de grâce possible, et je sens quelques secondes après un autre corps s'allonger près de moi.

La peau de son épaule est brûlante. Sa main cherche quelque chose et finit par trouver la mienne, puis la serre fort.
Je ne la connais pas encore, mais cette personne a l'air de traverser des émotions vraiment fortes... avec mon pouce, je caresse sa main, comme pour lui dire « tout va bien, ce n'est que du positif, profite de cet instant ».

Personne n'a l'air de vouloir nous enlever notre bandeau, et je me surprends à préférer cette situation, parce qu'elle me permet d'échapper à mon jugement de leur regard.
Mais je n'ai pas le temps pour analyser le sujet, parce que la sensation d'un gant en satin me fait sursauter.
Une main gantée me parcourt et l'impression se révèle.. . délicieuse. Je ne sais pas qui a eu cette initiative, mais je me retiens d'applaudir des deux mains ; c'est rudement bien trouvé !

Le gant commence par mon cou, mes épaules, descend lentement sur le sternum puis gratifie chaque sein d'une caresse, ensuite le ventre, les jambes, un passage très chatouilleux sur les pieds jusqu'à remonter vers mon sexe et l'effleurer.

Je ne suis que... chair de poule. Je pense que mon corps entier en est recouvert. Mon souffle s'accélère, d'un coup. Un deuxième gant rentre dans la danse, mes pensées lâchent prise et je profite d'un état de détente le plus total.
La deuxième main s'avère être beaucoup plus timide, mais ça ne me dérange pas. J'aime cette différence, parce que je sais que plusieurs personnes me touchent. Qui n'aime pas être au centre de toutes les attentions ?

Je profite de ce moment jusqu'à ce que mon partenaire m'encourage à m'assoir et me glisse dans les mains une baguette, avec une plume au bout.
Je le sens se positionner derrière moi, et guider mes gestes pour caresser un corps avec cette plume.
Je perçois la chaleur de son corps, la fluidité de ses mouvements. J'entends ma partenaire accélérer sa respiration, et c'est terriblement excitant de savoir qu'elle se laisse aller sous nos gestes.

Je me tourne légèrement, pour demander à la personne dans mon dos :

- Je n'ai pas le droit de vous voir, mais je peux au moins savoir vos prénoms ?

Il rit, avant de me répondre :

«  Mickaël et Perrine »

Puis, sans ménagement, le fameux Mickaël me fait m'allonger sur le matelas, et verse quelque chose de non identifié en traçant une ligne de la base du cou à la naissance du pubis. Ce n'est pas liquide.
Nom d'un chien, c'est de la poudre. Il a renversé de la poudre sur moi ! Ca ne peut techniquement pas être un rail de coke ; on ne fait pas une trace de cette taille, quand même, n'est ce pas ?
Je n'ai pas le temps de me poser plus de question, je sens quelque chose de chaud et humide débuter le même trajet... Et immédiatement... ça crépite !! Ces crétins ont versé du bonbon en poudre et Perrine est en train de le lécher !!
Je commence à pouffer de rire, Perrine aussi d'ailleurs, entre deux léchouilles. Et ça n'a rien pour me déplaire... je me concentre de plus près sur cette sensation... en fait, ce n'est pas crétin du tout, c'est brillant ! Perrine allume de petits feux au fur et à mesure qu'elle traverse la ligne de mes zones érogènes, et en plus elle s'applique. Sa langue, hésitante au départ, se fait plus précise, plus appuyée.
Lorsque la ligne prend fin à la naissance de mon pubis, le temps se fige. Je ne sais pas si elle va continuer, mais je l'espère. Et... non. Je la sens se déplacer sur le côté, la frustration me fait un peu trembler, et je reste impatiente de la suite. Ça va sans doute être à mon tour de jouer, je me demande s'ils ont aussi prévu du bonbon qui crépite pour découvrir un peu plus le corps de Perrine.

Confessions Libertines: Valentine Puissance 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant