Tous les regards se tournent vers Perrine, alors que personne ne s'attendait à ce que, d'elle même, elle demande la suite, tout en farfouillant près d'elle pour retrouver le bandeau, et se le remettre sur les yeux.
Un joyeux fou rire nous prend, mais je pense que l'envie nous cheville le corps, à tous, et nous fait arrêter de suite de glousser.
Fred se glisse derrière moi pour me glisser à l'oreille :« Toi aussi, tu veux remettre le bandeau ? »
Oui ; parce que, malgré le fait de me faire des films complètement délirants sur ce qu'on me pose sur le corps ou ce qu'on me fait avaler, j'aime la sensation de lâcher prise qu'apporte le bandeau.
Une fois ficelées, les garçons nous font rallonger sur le lit, côte à côte, et Perrine me saisit immédiatement la main, en la serrant très fort. Elle me fait rire, cette petite bonne femme, et je vais tenter de me surpasser pour rendre cette Saint Valentin inoubliable.
Mais pour le moment, ce sont les garçons qui s'y attellent. Je sens la barbe de mon Viking me chatouiller l'entre jambe, puis sa langue trouver le chemin de mon clitoris, qui réagit sur le champ. La température monte d'un cran, tandis que je sens la main de Perrine se serrer autour de la mienne. Son souffle se fait plus bruyant, il doit sans doute lui faire la même chose.
Je profite de cet instant où mon homme explore à la perfection cette anatomie qu'il connaît par coeur, jusqu'à ce que je ne sente subitement plus rien.
A peine le temps de réfléchir, et je perçois déjà un autre visage entre mes jambes, celui de Mickaël, puisque Perrine ne lâche pas ma main. En revanche, elle laisse sortir un gros « Oh ! », signe qu'elle découvre la barbe chatouilleuse de Fred.Je cherche à entendre si elle apprécie ce moment, et au son que je distingue, c'est le cas.
Puis mon esprit revient se concentrer sur la nouvelle bouche qui dépose des baisers le long de mon ventre et de mon pubis. Je glousse en moi-même, parce qu'ils sont un peu maladroits, et trahissent surtout le manque d'expérience et la copieuse envie de bien faire.
Il trouve finalement le chemin de mon clitoris, et se met à le lécher très consciencieusement. J'admire le travail. On y sent le respect d'une technique bien... apprise. Je re- glousse. Il semble se redresser, je constate quelques secondes d'inaction, juste le temps de quelques chuchotements.Je soupçonne un tuto de mon Viking, car le retour de Mickaël dans mon intimité se fait beaucoup plus... franchement. Il m'arrache un cri de plaisir lorsque je le sens recommencer en introduisant deux doigts de plus dans l'équation. Cocktail absolument détonant chez moi. Je me rends compte que je commence limite à planter mes ongles dans la main de Perrine, qui elle même semble au sommet du plaisir.
Je me retrouve basculée sur le côté, face à Perrine dont je sens le souffle soudain très proche. Sa main toujours dans la mienne, elle pose son doigt fin sur mon visage. Je la laisse faire, pendant que je sens un corps chaud et une barbe douce se blottir contre mon dos.
Les garçons nous pressent de plus en plus l'une contre l'autre. Je n'ose pas bouger. Perrine se trouve collée à moi, seins contre seins, et c'est comme si je sentais son coeur battre hors de sa poitrine.
Elle va peut-être rester passive, pour sa première fois, toutes les femmes ne sont pas comme moi à balancer leur hamster contre le mur pour aller vivre leurs expériences. J'ai une pensée émue pour le moi de ma première fois avec une femme (cf : Le crash test), j'imagine qu'elle doit aussi intérieurement passer par toutes les couleurs de l'arc en ciel. Je ressens d'un coup beaucoup de tendresse pour Perrine ; je croise les doigts pour être celle qui imprimera dans son cerveau de merveilleux moments de « première fois ».Elle m'embrasse, sans que je ne m'y attende. D'un baiser rapide, presque volé, je peux même entrevoir dans mon esprit le sourire timide et gêné qu'elle doit arborer à cet instant. Elle glousse, timidement, puis recommence, en serrant ma main si fort que mes doigts fourmillent.
J'aime cette façon qu'elle a de s'enhardir tout seule, j'aime être témoin de sa victoire sur ses peurs et de sa propre autorisation à être elle même. C'est finalement comme voir quelqu'un naître une deuxième fois.
Lors de cette tentative, elle s'essaye à plusieurs effets de langue, je sens qu'elle essaye de maîtriser la situation. J'y répond d'ailleurs avec beaucoup d'envie, et j'admire la façon qu'elle a de se laisser prendre à son propre jeu.
Elle fond à présent dans mes bras, je sens son lâcher prise dans ses baisers plus simples, entrecoupés par sa respiration de plus en plus saccadée.
C'est le moment que choisissent nos hommes respectifs pour entrer en nous... toujours l'une face à l'autre, P se saisit maintenant de mes seins, qu'elle touche comme s'ils étaient fragiles.
Je savoure sa délicatesse, bien que pas grande fan du malaxage de poitrine. Ses baisers deviennent de plus en plus intenses au fur et à mesure que Mickaël profite de son intimité.
Il la fait jouir dans cette position, les lèvres collées aux miennes, étouffant ses cris.
Une seconde d'arrêt pendant laquelle ils ont une conversation entre eux, alors que mon Viking profite encore de ma chaleur.
La seconde d'après, je me retrouve à quatre pattes. Fred murmure à mon oreille :
« On va la lécher ensemble ».
Beau projet. J'espère juste qu'elle ne va pas s'enfuir en courant.
Mon Viking commence les hostilités, pendant que ce petit malin de Mickaël caresse mes fesses et profite de ma position. C'est qu'il devient plutôt doué avec ces doigts, le jeune Padawan !
Je gémis alors que ma langue s'empare du clitoris de Perrine, et que Fred glisse un doigt dans son intimité. LA technique spéciale.
Perrine réagit immédiatement en se cambrant d'un coup ; apparemment, la surprise est bonne.
Elle l'est même tellement que je me retrouve la tête collée à son bassin par ses propres mains, pendant que Mickaël décide de ne plus attendre et de me pénétrer, avec la fougue de sa jeunesse reconnaissable à dix mille bornes. Mais comme il s'y prend bien, je reçois l'assaut avec envie.Perrine se cambre de plus en plus. Elle ne se retient plus de gémir, et je découvre l'intensité de sa voix qui me paraissait si fluette.
D'un timbre que je ne lui reconnais pas, elle supplie de se faire prendre. Fred, en bon samaritain, l'arrache alors à ma langue pour la prendre en missionnaire , et lui provoquer un orgasme très sonore.
Pour ma part, c'est très agréable. Mickaël est un super partenaire mais il m'est impossible de jouir, et il lui est impossible de tenir plus longtemps la cadence infernale que mon bassin imprime à son membre.Il jouit sans retenue, en agrippant mes fesses.
Je me détache de lui pour enfin enlever le bandeau. Je découvre une Perrine affalée sur le lit, tentant de reprendre sa respiration. Mon Viking est debout, et vu l'état de sa verge, il n'a pas jouit non plus. J'en suis un peu surprise.
Mickaël se met à rire en voyant errineP, jambes écartées, la poitrine se soulevant et s'abaissant si vite, une main sur son sein gauche.
« Alors, on a du mal, Mamie ? »
Elle rit à gorge déployée tandis que Fred lui tend un verre, en me lançant un clin d'oeil complice.
Je le vois ensuite commencer à s'agiter pour regrouper leurs affaires dans un coin. Mais à quoi joue t'il ?
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Confessions Libertines: Valentine Puissance 2
Short StoryDeuxième tome de mes confessions. Une saint Valentin surprise organisée par mon chéri...