Laura

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Je me suis réveillée doucement, sans pleurer pour une fois. Ben était sur le ventre, les bras sous son oreiller et son visage tourné vers le miens. Il ronflait doucement. Il était réellement irrésistible, surtout sous cet angle si on enlève la bave séchée sur le coin de sa bouche. 

Sa demande de dormir avec lui m'avais un peu perturbé car il venait de me dire qu'il n'était pas du genre a s'attacher. J'avais accepté sans réellement réfléchir et puis passer a côté de dormir aux côtés d'un si bel homme ne se faisait pas. Étrangement dormir a ses côtés m'avait calmée en frais de cauchemars. Je n'en n'avais pas fais! C'était la première fois depuis très longtemps. 

Je me levai pour aller m'habiller puis je l'entendis crier mon nom. Puis ses pas se sont rapprochés des fameuses portes entre nos chambres, qu'il ouvrit violement. Surprise, je ne pu même pas glisser un seul mot qu'il me pris dans ses bras soulagé. 

-Voyons Ben, je ne peux pas disparaitre comme ça. dis-je en riant toujours dans ses bras. 

-J'ai fais.. un cauchemars ou ils t'avaient pris dans mon sommeil. J'ai eu si peur. me dit-il en reprenant son souffle régulier. 

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Notre routine s'était installé jusqu'au jour fatidique de notre départ vers l'endroit ou j'avais grandis. C'était la première fois en quatre ans que j'y remettais les pieds. 

L'air moins pollué, l'odeur de la campagne, le bruit des vaches dans les champs qui mangent et jouent dans la neige. Ma petite région était plus au nord que l'où je vivais désormais et surtout la route avait été pénible, malgré que J-M nous avait gentiment prêter son camion et que le confort y était mieux que la petite voiture de Ben, la route était longue. 

Je conduisais pour arriver dans ma petite région et malgré que je la connaissais par coeur conduire plusieurs heures d'affilée avait été très long. Moi qui n'avait plus de voiture depuis un an cela me faisait bizarre. 

Ben et moi avions optés pour l'option de faire semblant d'être en couple depuis peu pour expliquer pourquoi il me suivait. Puis franchement aussi pour qu'il y ai toujours une présence jusqu'à dans mon lit aussi. Ben et moi avons dormis ensemble, de façon naturelle depuis cette nuit fatidique. Je lui faisais confiance a ce point là. Nous arrivâmes enfin a la maisonnette où j'avais été a moitié élevée, si l'on compte que j'ai vécu mon adolescence avec mon grand-père. 

Je me garai puis ferma le contact et soupira en tremblant. Ben pris ma main et me regarda dans les yeux. 

-Je sais que c'est dur pour toi, mais je suis là, il ne t'arrivera rien, jte le promet. me dit Ben en déposant un baisé sur ma main. 

Je lui souri et sorti du camion gris. Il y avait nettement plus de neige ici! Ben sorti a son tour et sorti nos deux valises de derrière nos sièges. Je le rejoins toujours tremblante puis me força a cesser de trembler. Je cogne assez fort a la porte puis entre. Ça me faisait bizarre de cogner a la porte alors que je ne l'avais jamais fais auparavant. 

Mon père nous accueilli chaleureusement et se présenta a Ben comme s'ils ne s'était jamais parlés, il était tellement content de me voir qu'il me serra dans ses bras deux fois. 

Il avait vieilli. Comme s'il avait pris dix ans en quatre. Ses cheveux noirs étaient maintenant poivre et sel. Ça me faisais étrangement du bien de le voir. Ben et moi sommes descendu au sous sol qui servait de deuxième salon depuis des années. Ça avait toujours été mon salon et a la gauche des escaliers se trouvait une deuxième salle de bain, ma salle de bain personnelle. Ben observait en silence alors que je le conduisis vers ma chambre. Chambre qui n'avait pas changée depuis mes dix ans. En douze ans mes gouts avaient changés donc cette chambre ne me ressemblait pas du tout. Malgré tout je n'y vivait plus donc ça ne me dérangeais pas plus que ça. Les vieux murs jaunes canari avec des collants de fleurs partout me faisait sentir comme une jeune fille a nouveau. Les draps, qui étaient rose bonbons avaient changés. Mon lit double était fait avec une grande couverture en plumes blanche et des draps de la même couleur. Ben y déposa nos valises et me pris dans se bras avec un sourire. 

This lifeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant