Chapitre 17

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Nous étions arrivés à l'hôtel, nous n'avions pas reparlé dans la voiture. J'avais mis de la musique et Carlos avait regardé le paysage tout le long.

Une fois arrivée, je donnais les clés au voiturier puis nous nous dirigions vers la réception.

Nous étions arrivés quelques minutes avant Charles et Fred.

La réceptionniste donna les clés à Carlos, et ce dernier m'attendait, certainement pour voir si j'allais prendre une chambre à mon nom.

Ce qui était le cas, bien évidemment. Je vis Carlos se détendre d'un coup lorsqu'elle me tendit la clé.

Je fis signe de loin à Charles en lui disant que nous nous retrouvions d'ici 1h pour manger tous ensemble en bas.

Nous prenions l'ascenseur avec Carlos.

Carlos : « J'en étais sûr »

Charlie : « Sûr de ? » dis-je en le regardant.

Carlos : « Que tu ne partageais pas ta chambre avec Charles. »

Charlie : « Pourtant t'avais pas l'air très serein quand même ». Dis-je en haussant les sourcils et en le regardant droit dans les yeux.

Il passait ses doigts sur ses lèvres. Mon dieu, il me rendait dingue.

L'ascenseur s'ouvrît et nous en sortions, nous étions au même étage. Avec nos chambres côtes à côtes, celle de Charles elle, était en face.

Charlie : « A toute » dis-je en rentrant dans ma chambre.

Carlos m'avait souri puis était rentré dans sa chambre, je pense qu'il était content qu'on ne soit pas très loin l'un de l'autre. Moi aussi, à vrai dire.

Je commençais à déposer ma valise et la défaire, il y avait une porte dans le salon, mais je n'y prêtais pas plus attention que ça.

Il était l'heure d'aller manger, nous nous retrouvions tous ensemble avec les membres de la Scuderia dans le restaurant de l'hôtel, c'était très sympa. Demain les tests allaient commencer et on sentait tout le monde super content que la saison redémarre.

J'étais assez fatiguée du voyage, du coup je ne tardais pas à remonter dans ma chambre pour aller dormir. Je venais de prendre ma douche et j'avais enfilé un kimono et une culotte.

J'étais en train de mettre de la crème pour le corps lorsque j'entendis une porte s'ouvrir, je tournais ma tête et me retrouvais face à Carlos qui venait d'ouvrir la fameuse porte du salon. Putain, c'était donc des chambres communicantes.

Carlos : « Oh. Ça c'est une belle surprise. »

Il était torse-nu, avec juste une serviette qui dévoilait le V de ses hanches.

Carlos : « Tu as besoin d'aide ? » dit-il en s'approchant de moi.

J'étais figée, je matais l'espagnol sans scrupule et lui faisait de même. Il faut dire qu'il y avait de quoi se rincer l'œil des deux côtés. Mon kimono cachait juste mes seins et dévoilait mon décolleté, j'étais donc quasiment nue, face à lui.

Charlie : « Je suis désolée, je ne savais pas que c'était des chambres communicantes » dis-je en me mordant les lèvres.

Carlos : « pourquoi désolée ? Moi je trouve ça très sympa... » dit-il en me prenant par les hanches pour m'approcher de lui.

Je me laissais faire, j'étais maintenant collée à lui, à sa serviette. Il se pencha pour m'embrasser le cou, mon corps entier frissonnait. Il desserra lentement ma ceinture en soie pour l'ouvrir et dévoiler un peu plus ma poitrine et mon ventre. Il regardait mon corps, j'avais la chair de poule et ça le faisait sourire. Il savait très bien l'effet qu'il me faisait. Puis il se détacha de moi en reculant et se dirigeant vers la porte qui séparait nos deux chambres par l'intérieur.

Carlos : « Il faut savoir savourer... Je sens déjà que cette semaine va être incroyable. Bonne nuit Preciosa » dit-il en me faisant un clin d'œil et fermant la porte.

J'étais restée plantée là sans rien dire ni faire, je mourais de désir pour cet homme, il le savait et il en jouait. Il voulait me faire mariner... J'allais faire pareil. Le seul problème, c'est que d'ici quelques jours sa copine serait parmi nous, et la composition de nos chambres risquait peut-être de poser problème.

Je n'arrivais pas à trouver le sommeil, le moment avec Carlos tournait en boucle dans ma tête.

Je décidais de me faire une tisane et d'aller la boire sur le balcon. En sortant, j'apercevais de la lumière par la fenêtre d'à côté. Le balcon était évidemment communiquant lui aussi.

J'étais en pyjama, recroquevillée sur le fauteuil à l'extérieur et j'admirais les lumières de la ville. J'entendis une porte fenêtre s'ouvrir, je ne me retournais pas, je savais pertinemment que c'était mon voisin espagnol.

Sans parler, il s'assied sur mon fauteuil, me poussant au passage.

Charlie : « Tu sais qu'il y a un 2ème siège juste à côté ? »

Carlos : « C'est celui-ci qui m'intéresse. » dit-il en s'installant confortablement au fond de mon fauteuil.

Je secouais la en tête en rigolant.

Carlos : « Je peux ? » dit-il en me prenant la tasse des mains.

Charlie : « Mais bien évidement ô grand maître Sainz, que désirez-vous de plus ? » dis-je en me levant et faisant mine de me prosterner devant lui.

Carlos : « Toi » me dit-il en me regardant droit dans les yeux et souriant.

Je rougissais face à sa remarque.

Carlos : « Allez reviens » dit-il en rigolant et me prenant par le bras pour me faire tomber sur lui.

J'étais quasiment à califourchon sur lui. Nos regards étaient remplis de désir et nos visages étaient très proches. Je sentais la tension monter. Je m'approchais de plus en plus jusqu'à effleurer ses lèvres, je pouvais sentir une bosse se former au niveau de son entrejambe, ce qui n'était pas désagréable.

Charlie : « Comme l'a dit un grand sage, il faut savoir savourer. Bonne nuit Carlos. » lui dis-je à l'oreille en reprenant ma tasse et me relevant pour me diriger vers ma chambre.

Je sentais son regard sur moi jusqu'à ce que je rentre dans ma chambre et ferme la porte fenêtre. Bordel, comment allions nous faire pour résister cette semaine ? C'était un des rare hôtel où je n'avais pas pu gérer la rooming list et choisir les chambres, le destin essayait-il de me faire passer un message ?

 Bordel, comment allions nous faire pour résister cette semaine ? C'était un des rare hôtel où je n'avais pas pu gérer la rooming list et choisir les chambres, le destin essayait-il de me faire passer un message ?

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2eme chapitre de la semaine, la tension monte. Je vous informe déjà que les prochains chapitres vont être 🌶️🌶️.

C³ - Trio Où les histoires vivent. Découvrez maintenant