Charlie Deléon, jeune française de 27 ans est en charge de l'organisation des grands prix pour la Scuderia Ferrari et de l'emploi du temps des 2 pilotes.
Cette nouvelle saison 2023 risque d'être pleine de rebondissements.
Mais qui choisira-t-elle...
Un peu plus tard, nous étions de retour à l'hôtel. J'avais décidé d'aller au rendez vous de Carlos. Je ne savais pas ce qu'il avait prévu donc j'y allais habillée avec une petite robe d'été et une paire de converse.
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J'avais envie de faire mariner un peu l'espagnol, et du coup je descendais à la réception avec quelques minutes de retard, histoire de voir s'il comptait m'attendre, sait on jamais. Je le voyais assis sur un fauteuil dans le hall du côté du bar, il était face à moi, mais il semblait guettait l'ouverture de l'ascenseur à droite et ne m'avait donc pas vu arriver par les escaliers à gauche. Je m'approchais et mon cœur battait de plus en plus fort, il portait une chemise bleu ciel entrouverte sur son torse et un pantalon en lin beige. C'était un cadeau tombé du ciel. Lorsqu'il me vit, un grand sourire s'afficha sur son visage.
Carlos : « merci d'être venue, tu es magnifique. » dit-il en se levant pour venir m'enlacer.
Ce contact avait suffit à me donner chaud, mais je ne voulais rien montrer.
Charlie : « Je t'avoue que j'ai hésité. Tu fais le mort puis tu m'invites, pourquoi? »
Carlos : « Cariño... Viens avec moi, je te promets qu'on va discuter. Mais pas ici. »
Je levais les yeux à son surnom, les papillons étaient de retour mais je luttais. Je savais qu'il m'avait vu, mais je n'avais pas envie d'être son Cariño a ce moment, il m'avait déçue et je comptais bien lui faire comprendre.
Il posa sa main dans le creux de mon dos et me dirigea vers la sortie du personnel de l'hôtel. C'est celle que les pilotes utilisaient quand ils ne voulaient pas être repérés par les fans.
Nous prenions sa voiture, la magnifique 812 Competizione. Je doutais qu'on puisse rester discrets très longtemps, surtout dans son propre pays mais bon, je le suivais sans rien dire. Il m'ouvrit la portière côté passager et je souriais en voyant la custom « smooth operator ».
Carlos : « Elle te plait? » dit-il en voyant mon visage s'illuminer.
Charlie : « Elle est magnifique, tu as bon goût... Enfin uniquement en terme de voitures. » dis-je en lui tirant la langue.
Carlos : « C'est toi qu'on devrait surnommer Chili, vu comme tu es piquante. » dit-il en riant et fermant ma portière et s'installant au volant.
Charlie : « Où est-ce qu'on va ? »
Carlos : « Je veux te faire découvrir un petit bout de mon pays.» dit-il en démarrant.
Charlie : « Pourquoi ? »
Carlos : « Parce-que ca me tient à coeur et que j'ai envie de partager ma culture avec les gens que j'aime. » Il avait répondu naturellement en espagnol, je ne sais pas s'il s'en était rendu compte. Heureusement que j'étais assidue à mes cours de Duolingo.
