Bonjour ! ❤
Avant de commencer la lecture de cette histoire, veuillez s'il vous plait prendre le temps de lire ceci :
Cette fiction sera courte, environ quinze chapitres, et ce pour une raison : elle ne va pas être facile à lire.
Dans cette histoire, vous trouverez, à plusieurs reprises, des scènes explicites de violences physiques, psychologiques et sexuelles. C'est également pour ça que je retiens votre attention.
Les cordes à tes poignets n'est pas adaptée à tous les publics.
Si vous êtes sensibles, soyez très vigilants avec cette fiction, voire ne la lisez pas si vous n'êtes pas certain.e.s d'en encaisser les propos.Je vous retrouve à la fin ❤
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D'un geste calme et lent, Izuku referme la porte derrière lui en quittant la belle chambre ordonnée qu'il vient de nettoyer et, sur la moquette fine du couloir, ses pas feutrés résonnent à peine dans le grand couloir éclairé.
Sur les murs beiges, la lumière des ampoules se reflète en larges rayons blancs, soulignant la propreté des lieux, à l'image de sa notoriété et de ses trois étoiles.
Le long de la coursive, qu'il remonte en tirant machinalement son chariot, il s'assure par automatisme de n'avoir oublié aucune pièce lors de son service.Les poignées dorées s'enchaînent, brillantes sur le bois clair des portes marquées de numéros, et le silence propre à la fin de matinée promène dans son sillage une étrange ambiance de solitude.
En service depuis cinq heures du matin, Izuku approche dangereusement du moment de sa débauche, et en dépit de la fatigue qui tire les traits de son visage, il regrette de ne pas travailler plus longtemps aujourd'hui.
Aux étages supérieurs, ses collègues de poste, eux, doivent s'impatienter et compter les minutes restantes.
Pas lui.En passant devant l'ascenseur de l'étage, il soupire en jetant un œil à son chariot.
Bien qu'étudié pour entrer dans la cage métallique, sa barda se fait bien vite encombrantes entre les quatre parois, et si un client venait à le rejoindre en cours de route, la descente n'en serait que plus pénible.
Alors, comme au moins une fois sur deux, il contourne les règles de l'hôtel et s'avance de quelques pas supplémentaires pour emprunter le monte charges.Déjà, sa courte nuit lui pèse sous les yeux, qui lui renvoient régulièrement des images floues de son environnement, tout comme ses jambes oublient parfois de s'accorder l'une à l'autre.
Les derniers jours ont été très éprouvants, et son corps lui rappelle combien il peine à s'en remettre.
Ainsi, un profond bâillement étire sa mâchoire en même temps qu'il presse une de ses mains sur son visage éreinté.
Frottant ses joues, puis son front, il termine en balayant les mèches sauvages qui s'échappent de son bandeau.À peine trop courts pour en faire un chignon, trop longs pour les laisser se balader sur ses tempes, ses cheveux ondulés lui donnent un peu de fil à retordre en ce moment.
Mais il continue de les laisser pousser malgré tout, depuis que Katsuki lui a fait remarquer que les longueurs lui vont particulièrement bien.
Et si Izuku se fie plus que de raison à l'avis de cet homme, c'est aux sentiments qu'il nourrit à son égard qu'il le doit ..Des sentiments sincères et puissants, qu'il cultive en secret dans sa poitrine depuis maintenant plusieurs mois.
Presque depuis le jour de leur rencontre finalement, alors que Katsuki venait tout juste de rejoindre l'équipe du Yagi's Hôtel.Du haut de ses trois étoiles, mais surtout de sa notoriété grandissante et de son activité florissante, l'établissement ne cesse de croître et d'écraser la concurrence depuis sa création, il y a six ans.
Posé sur la périphérie de Hachiōji, à moins de trente minutes du mont Takao, il jouit chaque jour de l'année de sa grande affluence touristique.
Régulièrement, son propriétaire, Toshinori Yagi, offre ainsi des améliorations et des agrandissements à son bébé tel qu'il aime l'appeler, gravissant les échelons et faisant couler les établissements rivaux.
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𝐋𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐫𝐝𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐭𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐢𝐠𝐧𝐞𝐭𝐬
FanfictionIzuku est amoureux. Pas de Tomura, avec qui il partage sa vie depuis plus de deux ans. Non, pas de cet homme à la main trop lourde, et aux phalanges agressives qui frappent son visage à chaque dispute. Ce fiancé dont il dépend financièrement, mais...