Se laisser aller

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Tamara

Je n'arrête pas de tourner comme une lionne en cage dans le petit espace auprès du lit cage de Mya où ils l'ont installée. Des câbles partent de sa poitrine pour rejoindre la machine qui écoute les battements de son cœur, et je sursaute limite à chaque fois que celui bip pour signaler une baisse de celui-ci. Célia est partie nous chercher un énième café, mais je suis déjà au bord de la crise de nerfs, tandis que cela fait trois jours que nous sommes enfermées dans cette chambre. 

Le docteur Cantor nous a expliqué que Mya n'avait pas encore complications qui ne peuvent être soignées, mais il m'a surtout parlé d'une opération qui pourrait l'aider à vivre comme tout un chacun

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Le docteur Cantor nous a expliqué que Mya n'avait pas encore complications qui ne peuvent être soignées, mais il m'a surtout parlé d'une opération qui pourrait l'aider à vivre comme tout un chacun. Et c'est là que se pose mon plus gros problème. Après avoir passé la journée au téléphone avec mon assurance, il s'avère qu'ils ne peuvent prendre en charge les frais de cette opération avec la faible cotisation que je paie.

J'ai beau retourné le problème dans ma tête depuis des heures, je ne vois pas de solutions au problème qui se pose à moi. Je n'ai pas les moyens financiers de sortir une telle somme de mes économies, sans parler que je ne peux pas me permettre de faire un prêt à la banque. Miguel, avait acheté la boutique qu'il tenait, tout comme celle que je tiens avec sa sœur. Nous avons dû vendre sa partie pour payer les frais de l'enterrement, ainsi que payer une partie du loyer de l'appartement les premiers mois après l'accouchement de Mya. Il ne me reste presque plus rien de ce que nous avons reçus, et je ne trouve aucune solution. Je soupire une nouvelle fois silencieusement, m'arrêtant devant la vue de l'hôpital. Les rues sont tellement illuminées même à cette heure de la nuit, qu'on se croirait par endroit en plein jour.

- Ma chérie.

La voix douce de Célia me sort de mes songes, et je me tourne face à elle pour prendre la tasse de café, chaude qu'elle me tend. Mes doigts jouent avec le couvercle, consciente que je suis dans une impasse.

- Tu ne veux pas aller prendre l'air ? Me demande-t-elle.

- Je peux m'occuper de Mya. De plus, elle dort ces nuits sans soucis, donc tu devrais en profiter pour rentrer à l'hôtel pour te laver et te relaxer un peu.

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Un contrat pour mon soleilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant