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Cela faisais déjà une semaine que j'étais dans cet institut et j'en avais vu de toute les couleurs. J'ai réussi à me tenir pendant les deux premiers jours, par sympathie envers mon guide, mais ensuite, je me suis vite ramasser dans une classe de redressement. Ça ne ressemblait pas du tout à ce que j'imaginais...


La classe était constituée d'une dizaine de personnes. Le professeur me regarda et me sourit.


-Tu vas voir que les autres élèves disent n'importe quoi! Ils ont inventer des tas de moyens d'empêcher les nouveaux de se ramasser ici, alors qu'au tout début c'était sensé être un honneur. Ici, il n'y a que les gens qui s'affirment, qui parle et qui conteste, lorsqu'ils ne sont pas d'accord.


-Eh bien! Si un jour ont m'avait dit que je serais félicité parce que je parle, je leur aurais rit au nez!


Il me fit signe de m'asseoir et je pris place à côté d'une fille qui avait une coiffure que je ne pouvais pas décrire.


-Tu es la première à ne pas me dire que ma coiffure est bizarre.


-De un, je la trouve cool, de deux, ce n'est pas parce qu'il vient de dire que l'on est ici, car on donne notre avis que l'on a le droit de dire des truc pas si gentil que ça et de trois, j'aime les couleurs, alors si je pouvais faire pareils je trouverais sa beau.


Les élèves me regardaient bizarrement.


-J'ai dit un truc qu'il fallait pas que je dise?


J'étais un tout petit peu ma à l'aise.


-C...C'est incroyable.


Le professeure me regardait avec un sourire et les élèves étaient bouche bée.


-Euh, vous pourriez m'expliquez ce qui se passe?


Un gars qui avait l'air d'être mort dans les années 90 osa enfin m'expliquer.


-Disons qu'après le discours que Chaz vient de nous faire, nous avons à peu près dit tout ce qui nous passait par la tête et que l'ont trouvait moche.


-Vous auriez pu commentez ce que vous trouviez beau aussi, notre opinion ne sert pas juste à dire ce que l'ont trouve négatif, mais aussi ce que l'ont trouve de positif.


-C'est pas possible, j'aurais jamais cru qu'avec le numéro qu'elle a fait en début de semaine que se serait elle, répliqua une fille.


-Il ne faut pas toujours se fier aux apparences, ni aux premières impressions, répondis-je.


Le prof me regarda puis me dit:


-C'est bon, veuillez me suivre, mademoiselle Spencer...



L'ange qui n'avait pas d'ailes...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant