Héritier Apparent - Tomarry

Chapitre 1

Avertissement de l'auteur :

J'ai rendu l'esprit d'Harry insensible à la légilimencie parce qu'il ne date pas, techniquement, de cette époque, et la chronologie protège ses secrets en gardant l'esprit d'Harry caché. Fondamentalement, c'est le résultat d'un voyage dans le temps, pas du fait qu'Harry devienne soudainement un maître Occlumens.

Dans cette version des événements, Voldemort a assassiné tous les Gaunt, qui étaient les derniers Fourchelangues vivants à part lui. Aucun autre Fourchelangue n'existe.

De plus, Harry décide de faire appel à son côté Serpentard pour proposer quelque chose ressemblant vaguement à une stratégie, même s'il est toujours un idiot de Gryffondor qui ne peut s'empêcher de harceler Voldemort pour sauver sa propre vie. Comme littéralement pour sauver sa propre vie.

Chapitre un

À la veille de son trente-septième anniversaire, Voldemort a reçu un cadeau inattendu.

Il venait de rentrer en Grande-Bretagne après avoir voyagé à travers le monde, absorbant les connaissances magiques de partout où elles pouvaient être trouvées. Maintenant, plus puissant que jamais, il envisageait de retourner dans son pays en conquérant. César retournant à Rome.

Mais avant de récupérer son trône - et ses mangemorts - il devait déballer. On ne pouvait pas très bien déballer certains des artefacts sombres les plus dangereux connus de l'homme devant des laquais indignes de l'honneur... et encore plus indignes de sa confiance.

Voldemort ne se sentait pas vraiment comme César ici, parmi les tissus pourris et les toiles d'araignées aussi épaisses que de la laine nouée, mais ce vieux cadavre de maison devrait faire l'affaire pour l'instant. Voldemort était, malgré sa redoutable réputation, un expert pour se débrouiller. Ses années à l'orphelinat l'avaient rendu ainsi. Il déballait, se reposait, se préparait, puis annonçait publiquement son retour au moment le plus avantageux pour lui. Ce n'était pas comme s'il était pressé. Il avait tout le temps du monde.

Il était immortel, après tout.

Cependant, à peine Voldemort avait-il rétréci ses affaires qu'un vent fouetta violemment le manoir Riddle et produisit, de nulle part, un garçon.

Le garçon atterrit sur le sol poussiéreux avec un "aïe !" étouffé.

Cela aurait dû être impossible. Voldemort avait verrouillé les protections pour ne laisser passer que lui-même, et la magie du sang la plus puissante tenait à distance tout sauf ses parents de sang. Non pas qu'il ait eu des parents de sang. C'était le but. Il les avait tous tués.

Personne d'autre que Voldemort n'aurait dû transplaner ici. Ou utilisez un Portoloin, d'ailleurs. Le simple espace ne pouvait pas être traversé dans sa maison... mais le temps le pouvait. Et Voldemort avait senti, dans ce vent soudain, le frôlement de la magie temporelle. C'était l'une des magies les plus anciennes qui existaient. Ancien, mais instable.

Voldemort n'était pas idiot. Sa baguette était sortie et enfilait le garçon avant même qu'il ne puisse bouger. Le fait que les cordes du filet magique étaient formées de serpents - de vrais serpents vivants qui se tordaient - ​​aurait dû faire hurler le garçon et s'éloigner d'eux, mais tout ce que le garçon a crié était : « Merde, putain, lâchez-moi!"

Et les serpents lâchent prise.

Voldemort le fixa.

Et regarda.

Et réalisa, avec une sorte de choc lent et fracassant, qu'il venait d'entendre Fourchelangue.

Plus de regards ont révélé que l'intrus avait une tignasse de cheveux noirs, semblable à celle de Voldemort mais plus désordonnée, une paire de lunettes à monture métallique et un regard vraiment vicieux. Un regard qui ne rencontra celui de Voldemort que pour s'éloigner, mais pas avant de révéler que derrière le regard se cachait un esprit bien gardé. Le Legilimens silencieux de Voldemort glissa hors de l'esprit du garçon comme de l'huile, incapable de trouver une prise. Un lien corporel partiel maintenait la forme physique de l'intrus en place, mais sa forme mentale était ineffable, informe, dissimulée comme derrière un mur de brouillard.