Chapitre 4

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Donatella retourna dans la chambre, à l'aide d'un de ses gardes du corps. Elle alla directement sous la douche et en sorti avec une serviette sur la tête et une autre autour de son corps. Le roi alpha se trouvait dans la chambre. Leurs regards se croisa. Tout sembla s'arrêter d'un coup, la voix de la raison n'était pas assez forte dans la tête de Donatella, elle marcha sans y penser vers l'homme qui serait bientôt son mari. Ce dernier avançait lentement vers elle aussi, ses papiers longtemps oubliés sur l'un des fauteuils près du lit. Même cligner des yeux ne fonctionnait pas, l'homme devant elle se transformait en espèce de demi-dieu lorsqu'elle le regardait. Plus ils avançaient l'un vers l'autre, plus elle sentait une dangereuse sensation dans le bas de son ventre la démanger. Le roi alpha semblait se trouver dans la même situation d'agonie qu'elle.

Cet homme devait être le plus bel être qu'elle ait jamais vu. Plus elle le regardait, plus il lui semblait évident qu'il n'existait personne d'aussi beau que lui. Habillé en plus, elle osait imaginer que nu il devait être un vrai adonis. Elle pencha la tête légèrement vers l'arrière lorsqu'elle fut près de lui pour continuer de regarder ses yeux. Elle ne pouvait s'en détacher et lui non plus. Donatella n'avait même pas envie de se faire violence à repousser ce désir grandissant, elle n'avait qu'une envie en fait, c'est qu'il la prenne ici et maintenant. Elle fur surprise par la violence de son propre désir. Sa louve semblait cependant penser comme elle. Il était étrange de réaliser cette situation étrange, sans toutefois vouloir en sortir.

Le roi alpha lui pris la joue. À ce contact, elle senti ses pointes sensibles se raffermir. Son corps entier semblait la brûler d'envie et plus particulièrement son bas ventre. Elle se colla le corps au roi alpha sans y penser et posa ses mains sur le torse de l'homme devant elle. Collée à lui, elle sentait tous son corps ferme et puissant, son bas ventre à lui indiquait qu'il était aussi brûlant d'envie qu'elle. Ses yeux brûlaient d'envie dans les siens et elle sentie sa respiration devenir un peu plus rauque, s'ajustant à celle du roi. S'il ne la prenait pas là maintenant, c'est elle qui le ferait.

Les mains du roi glissèrent le long de son corps et ce contact lui fit perdre la tête à elle, et à sa louve. Sa serviette longtemps oubliée sur le sol, il lui retira celle dans ses cheveux. Aucune parole n'avait besoin d'être prononcé à ce moment. Elle perdrait son innocence dans les bras de ce roi alpha, mais le désir brûlait plus fort que la raison et pour rien au monde elle ne changerait la situation qu'ils vivaient en ce moment. Elle n'en avait rien à faire qu'ils se soient rencontrés la veille seulement, elle avait besoin de le sentir près d'elle, contre elle, en elle !

Donatella descendit lentement sa main vers le dessous de la ceinture du roi alpha. Ce dernier grogna d'envie et la recula contre un mur. Il semblait qu'elle se retrouvait toujours contre un mur avec lui et pas d'une mauvaise façon. Il se colla un peu plus fort à elle et elle crut mourir d'envie. Son bassin se mouva par lui-même contre le roi alpha et la respiration de ce dernier s'accéléra. Il poussa un autre grognement d'envie. Elle aimait bien entendre de son, particulièrement comme elle savait qu'elle était la raison de son existence.

Le roi alpha se pencha vers elle et mordilla l'endroit où il l'avait marqué la veille. Sa respiration fut coupée et elle s'agrippa à l'homme. Il fit glisser ses lèvres le long de son cou et Donatella bougea ses mains pour détacher le vêtement l'empêchant d'être peau à peau avec lui.

Ce geste sembla ramener le roi alpha à la réalité car il s'écarta d'un coup d'elle.

« Non. Nous ne pouvons pas. »

Les paroles du roi alpha la ramenèrent à son tour.

« Par tous les loups... qu'est-ce que j'allais faire ? » Se murmura-t-elle à soi-même.

Elle ramassa l'une des deux serviettes abandonné au sol et se précipita dans la garde-robe en fermant la porte derrière elle. Son cœur battait à la chamade et sa louve sembla elle aussi être de retour à la raison. Il était un homme qu'elle ne connaissait même pas. Pire encore, elle n'arrivait même pas par l'appeler par son prénom dans sa propre tête. Ce qui venait de se passer dépassait absolument toute logique. Elle enfila rapidement un jogging blanc et un chandail court à manche longue avant de sortir. Le roi alpha était toujours présent. Une odeur d'envie persistait toujours dans la pièce. Donatella tenta d'ignorer l'odeur et son bas ventre. Elle marcha vers le roi alpha et s'arrêta devant lui, les yeux vers le sol.

Destinée (Histoire de loup)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant