Le basilic est une créature de la mythologie Grecque. Souvent décrit comme un reptile ou, dans la mythologie Gréco-romaine, comme étant un petit serpent au venin des plus dangereux. Certes, vous pouvez également penser à la version pop classique de J.K. Rowling dans Harry Potter, et imaginer le gigantesque qui rend les gens en statut et dont le venin tue en moins de quatre (environ) minutes. De ses racines, le nom de « basilic » est issu du grec ancien βασιλίσκον / basiliskon, diminutif de βασιλεύς / basileus en latin, qui signifie « roi » ou « petit roi ».
Selon Édouard Brasey, le basilic était considéré comme le roi des serpents, d'où ce nom. Les Romains le nommaient « sang de Saturne ». (1) Ce nom partirait du fait que le sang du basilic dans les compositions de philtres servirait à combattre certaines maladies (on ne dit pas lesquelles) mais également les envoûtements.
Les basilics, dans la légende commune, seraient nés d'un œuf de poule qui aurait été couvée par un crapaud. Or, cela expliquerait son corps de serpent, d'une certaine façon, ainsi que sa tête de poule. Il y a également une ironie ici, puisque les basilics ont une peur bleue des coqs, dont le chant est mortel pour ses créatures. Cela dit, une deuxième légende populaire évoque que les premières origines du basilic viendraient des serpents tombants de la chevelure de Méduse.
Tout comme les gorgones, les basilics auraient la capacité de nous transformer en pierre avec leur regard, s'il n'est pas directement en contact visuel, par exemple au travers un miroir (ou Nick-Quasi-Sans-Tête). Bien entendu, le seul remède pour sauver les personnes pétrifiées serait, comme les gorgones de tuer le basilic, ou selon d'autres, de concocter une potion vivifiante à la racine de mandragore. On dit aussi que leur venin est le plus mortel, dans certaines légendes de façon instantanée, dans d'autre en prenant un peu plus de quelques minutes. Le seul antidote connu jusqu'à ce jour serait les larmes de phénix, s'il en existe toujours cependant.
Pour ce protégé d'un basilic, il s'agit, comme les gorgones, simplement d'avoir un miroir, ou tout objet qui reflète le portrait de quelqu'un, car si son regard est mortel pour l'homme et toutes autres créatures, il l'est également pour lui. Bien entendu, on peut ensuite s'occuper de détruire la statue qu'est devenue la bête afin de s'assurer de sa mort par la suite.
(1) : Information trouvée dans La petite Encyclopédie du merveilleux, par Édouard Brasey.
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Bestiaire - EN RÉÉCRITURE-
FantasíaTu cherches des renseignements sur une certaines espèces de créature? Tu veux plus d'information pour ton roman? T'es en manque d'inspiration? Ici, tu peux trouver tout ça. Vampire, loup-garou, ange et peri, ce bestiaire possède une multitude de cré...