/Chapitre 5/

196 11 20
                                    

As-salam Aleykoum wa rahmatullah wa barakatuh.

2016 , Marseille **

BismiLlah.

*****

Après cette petite « dispute » avec monsieur muet on ne s'était plus adresser un seul mot.

Seulement des regards.

De haine.

Il me regardait tellement mal que je me demandais ce que j'avais pu faire d'aussi grave... pourtant avec les autres il était tout calme , il rigolait un minimum. Bon il parlait pas énormément mais bon ça je l'avais remarquer dès le 1er jour.

Mais Hessoul j'ai pas chercher à comprendre le pourquoi du comment... j'ai préférer l'ignorer. De toute façon ça m'importer peu de connaître la cause.

La seule chose que je voulais savoir moi c'était la cause de son silence omniprésent.

Seulement ça...

Je me doutais bien que c'était en partie à cause de son père... mais je sais pas.

Il n'y avait pas que ça.

On était arriver au mois d'août.

Les jours passaient et c'était à chaque fois la même chose.

Soit j'allais à la plage avec Nour , Ayaz et Farès. Soit bah on restait en bas des bâtiments à jouer.

Mais tout ça allait très vite changer...

Le 6 août 2016.

C'était un samedi soir , tout à fait normal.

Rien de bien fou, on était chez tata Selma. Entre temps ma mère et elle s'était vraiment beaucoup rapprocher...

Elles avaient beaucoup de point en commun.. le fait qu'elles aient toutes les deux perdus l'amour de leur vies , d'une façon ou d'une autre , ça les avait rapprocher on va dire.

J'écoutais leur conversation sans pour autant m'en mêler mais à un moment , y'a quelque choses qui a attirer mon attention...

Tata Selma : t'es sûr que ça ne te dérange pas ?

Elle parlait en arabe mais je traduis direct.

Anne : bel3i ! Si ça me dérangeait je n'aurai pas accepté.

Tata S : je suis désoler w'Allah... mais je veux juste qu'il aie quelqu'un a allait voir si ça va pas...

Anne :...

Tata S : il fait le fort... mais au fond , c'est encore un enfant. Pour Djibril je m'en fais pas , Farès il reste avec ton fils. Mais... Iyed c'est pas la même chose...

C'était donc lui le sujet...

Anne : ne t'inquiète pas Selma... tes fils ce sont comme les miens , je serai là.

Et au même moment la porte s'est ouverte , laissant place à monsieur Iyed...

Il nous a lâcher un bref salam puis il a disparu dans le couloir.

Tata Selma a passer ses mains sur son visage... elle avait l'air... désespérée.

Elle : je sais plus quoi faire w'Allah. Il ne parle a plus personne... on dirait qu'il s'est...

Moi : éteint.

Elles m'ont toutes les 2 regardaient.

Tata Selma : exactement benti tu as trouver le mot... il s'est éteint.

blanc aveuglé par le noir...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant