/chapitre 22/

245 8 6
                                    

As-salam Aleykoum wa rahmatuLlah wa baratuh.

Marseille , **

BismiLlah..

****

..Je marchais dans les rues de ma ville , plonger dans mes pensées..

Enfin.. dans ses paroles.

Je n'oubliais pas la conversation que j'avais eu quelques jours plus tôt avec Iyed.

Il m'avait promis.. il m'avait promis qu'il finirait par m'en parler. Et je le croyais..

Suite aux révélations de Farès , je faisais beaucoup plus attention quand j'allais travailler. J'avais mis du temps à comprendre le danger que j'avais couru.

Mais , si ce n'est une sensation bizarre que je ressentais absolument tout les soirs lorsque je rentrais chez moi , rien de bizarre n'était arriver.

Alors je pris cette sensation comme une hallucination de ma part.

« faudrait que j'arrête de lire autant de livre. »

Pensai-je a chaque fois que cette sensation m'arrivait.

Un appel me sortit de mes pensées, c'était Nour.

Ça faisait un moment que je ne lui avais plus parler à cette grosse.

Moi : t'es toujours vivante ?

Nour : la ferme ! Mon frère il serre en ce moment !

Moi : lequel ?

Nour : Nabil ! Il veut plus me laisser sortir et il s'est trouvé une nouvelle passion , fouiller mon téléphone.

C'est quoi son soucis à lui ?

Moi : tant qu'il trouve rien , t'as rien à craindre. A part si madame Nour Mahraz à quelque chose à se reprocher..

Nour : Ikhlas-

Moi : comme des discussions avec un certains Ayaz peut-être..?

Nour : continue et je balance a ton frère que son shab et sa sœur s'attirent tellement qu'ils arrivent même pas à rester dans la même pièce !

C'était tellement...

Moi : c'est quel genre de mensonge ?

Vrai.

Nour : c'est ça , fais l'innocente.

Moi : la ferme !

Ai-je dis en lui raccrochant.

J'aimais pas parlé de ça. Au début , je prenais pas au sérieux cette attirance que j'avais pour lui. Mais là , je me rendais compte que plus les jours passaient , plus je me brûlais...

****

Le soir même , j'étais assise sur le canapé. Un plaid sur les jambes et la tête de mon frère sur mes cuisses.

Il était , comment dirai-je , très content...

Flashback d'Ayaz :

Il étaient assis , l'un a coter de l'autre. Sur ce banc , là où régnait le calme..

Le sourire qui était dessiné sur les lèvres d'Ayaz ne voulait pas le quitter.

Il était si bien... si apaiser. Il était content , soulagé de ne plus avoir à jouer ce rôle. Le rôle de celui qui ne l'a supportait pas.

Alors que c'était tout le contraire..

Nour : eh regarde elle !

Dit-elle en lui montrant une photo d'une chèvre sur son téléphone.

blanc aveuglé par le noir...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant