/Chapitre 8/

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As-salam Aleykoum wa rahmatuLlah wa barakatuh.

2016 , Marseille **

BismiLlah...

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Le lendemain de cette soirée... j'étais complètement déboussolée.

J'avais recommencer...

« on avait dit que c'était la dernière fois... »

On avait dit...

Mais... la douleur était trop forte pour pouvoir résister...

Je m'étais lever ce matin là , voyant Ayaz qui dormait toujours.

Je me regardais dans ce miroir... les cernes tracés , le visage pâle, je faisais peur. Mon regard s'abaissait sur tout mon corps , puis je les ai vu...

Mes poignets...

Ces lignes qui s'enchaînaient... ces traces qui allaient rester... peut-être pas à vie...? Mais elles resteraient graver mentalement...

J'avais aucune émotion.

Rien.

J'étais juste vide... je savais même plus quoi faire pour ne plus y penser.

Je les ai fixer un long moment. Puis j'ai fini par attraper des pansements pour cacher ces marques. Encore une fois.

Et j'ai sortit un pull à longue manche de mon armoire pour cacher ces pansements. Encore une fois.

J'me suis regardée une nouvelle fois dans ce miroir. Je me trouvais... sans mot.

Horrible.

J'avais ses yeux... ces putains de yeux qui me rappelaient que je les tenais de lui.

« C'est Allah qui t'as créer comme ça Ikhlas , tu peux rien y faire.. »

Je sais mais pourquoi il a fallut qu'on lui ressemble autant avec Ayaz...? Dans le visage de mon frère , je voyais mon père. Et dans le mien , je m'y reflétais.

Après de longues minutes devant mon miroir, j'ai fini par sortir de chez moi laissant Ayaz entrain de dormir vu qu'il commençait plus tard. Nour m'avait appeler, mais je n'avais répondu à aucun de ses appels.

C'était ce que je faisais quand ces nuits de douleurs m'atteignaient... je m'éloignais de tout le monde... je me faisais discrète. Le temps que ces marques disparaissent...

J'ai pris le premier bus qui venait. J'étais vraiment à l'ouest...

« ah ça tu l'as dis... »

******

Moi : comment on fait pour être aussi conne ??

Moi : j'sais même pas où jsuis zbi

Vous l'aurez compris... je m'étais perdue.

J'étais tellement ailleurs... tellement dans mes pensées... que j'avais pris le chemin en sens inverse du lycée. Un bus qui ramener à l'autre bout du centre ville.

Bien sûr ça n'arrive qu'à moi.

J'me suis assise à un arrêt de bus, attendant le bus qui m'emmènerait à la cité.

De toute façon là c'était mort , j'avais rater les 2 premières heures de cours , donc autant rater toute la journée.

J'étais assise , la tête contre la vitre de l'arrêt , le vent léger qui faisait voler mes cheveux. La vue sur mes poignets encore blesser de la veille...

blanc aveuglé par le noir...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant