/chapitre 10/

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As-salam Aleykoum wa rahmatuLlah wa barakatuh.

2016 , Marseille **

BismiLlah..

****

Où pouvait-il aller à une telle heure...?

Je m'étais assise sur mon lit , la fenêtre ouverte , analysant ces bâtiments alignait un par un. Quelques fenêtres laissaient paraître de la lumière , d'autre ne projetaient que du noir.

Je n'avais pas du tout sommeil... loin de là.

Et pour une fois que je ne dormais pas par peur de refaire un de ces cauchemars ou alors par anxiété. Cette fois ci , je n'avais pas sommeil parce que je réfléchissais à ce qu'il pouvait bien se passer...?

De ce que mon frère parlait en ce moment même avec Nour...? Ce qu'il se passait dans les esprits de certains...? Ce qu'Iyed faisait...?

Un tas de questions...

Mais pas de stresse.

Quelques pères de famille sortaient des bâtiments endommagés et montaient par la suite dans leur voiture.

Je pouvais rester là à observer pendant des heures... mais , au même moment , j'ai entendu la porte de la chambre s'ouvrir...

Moi : bah c'est pas trop tôt , j'ai cru que vous vous êtes échappé.

Ayaz.

Qui bizarrement, avait le sourire jusqu'aux oreilles...?

Il m'a regarder en souriant.

Moi : questa ?

Il ne m'a pas répondu. Il s'est contenté de continuer à sourire de toute ses dents puis s'est affaler juste à côté de moi...

Ayaz : Ikhlas...

Moi : quoi ?

Lui :...

Moi : accouche le sang questa ?

Il a tourner sa tête vers moi , toujours aussi souriant.

Ayaz : si j'te le dis , tu me promets de pas m'embouccaner ??

Moi : promis !

Ayaz : nan nan hlef

Moi : mais rolalala..

Ayaz : jure !

Moi : w'Allah je m'énerve pas.

Il m'a regardé puis il est venu mettre sa tête sur mes genoux...

Ayaz : alors euh...

Omniscient d'Ayaz :

Nour et Ayaz descendaient les escaliers du bâtiment , en silence.

Chacun était stresser de son côté.

Nour se demandait pourquoi elle avait écouter Ikhlas et Ayaz se demandait pourquoi voulait-elle lui parler...?

« elle avait été très claire la dernière fois pourtant... »

Ont retentit les pensées d'Ayaz.

Ils continuaient à avancer dans le silence absolus, Nour elle même ne savait pas quoi lui dire...?

Mais y'avait une chose dont elle était sur , c'est qu'elle se sentait déjà bien auprès de lui...

Ils s'étaient assis sur un banc derrière le bâtiment , à l'abris des regards.

Elle savait qu'elle devait parler.

blanc aveuglé par le noir...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant