/chapitre 24/

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As-Salam aleykoum wa rahmatuLlah wa barakatuh.

2017 , Marseille **

BismiLlah...

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Je sentais qu'on me secouait fortement. J'avais l'impression que mes bras allaient s'arracher tellement la personne qui me secouaient les serrait fort.

Peu à peu , mes sens reprenaient leur marche. Mon ouïe ainsi que ma vue.

...: putain réveille toi !

Mes yeux se rouvraient tout doucement. Laissant un visage se dessinait devant mon yeux.

...: s'il te plaît Ikhlas !

Je commençais tout doucement à comprendre de qui il s'agissait. Et en effet , lorsque je les ouvris totalement , je compris que c'était bien lui.

Iyed.

Quand il a vu que mes yeux s'ouvraient, il arrêta tout mouvement. Me laissant reprendre mes esprits.

Je me rendais aussi compte que l'endroit dans lequel on se trouvait n'était plus cette petite ruelle. On était dans une pièce. Une chambre plus précisément.

Une chambre qui me disait vaguement quelque chose...

J'essayais de me relevé. Mais à l'instant où j'essayais d'émettre une pression sur mes jambes pour me lever , tout mon bas du ventre me lança.

J'émis un léger gémissement de douleur.

Je sentis la main d'Iyed se glissait doucement dans le bas de mon dos. Il n'émettait aucune pression. C'était sans doute pour m'aider à me lever.

Je m'appuyais sur sa main pour essayé de me relever.

Il resserra sa main sur ma taille et m'aida à me relever.

Iyed : ça va ? Tu sauras marcher ?

Je hochais la tête.

Je me dirigeais vers la salle de bain , Iyed me suivant de près. 

Peu à peu je comprenais où on était. On était dans l'appartement de son ancien quartier.

Moi : tu... t'aurais pas du désinfectant ?

Lui demandai-je d'une voie à peine audible.

Il ouvrit le seul meuble de la pièce et en sortit une compresse , un fil , une aiguille et de l'alcool.  

Je l'ai regardé en haussant un sourcil.

Iyed : y'a que ça.

Pas le choix. Et surtout , pas le temps de parler.

Je pris une compresse et l'imbiba d'alcool. Je retenu une grimace de douleur lorsque le liquide entra en contact avec ma peau.

Je voyais Iyed , dans le miroir , me fixer sur chacun de mes faits et gestes.

Une fois la blessure désinfectée , j'attrapa le fil et l'aiguille.

blanc aveuglé par le noir...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant