/chapitre 19/

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As-salam Aleykoum wa rahmatuLlah wa barakatuh.

2017 , Marseille **

BismiLlah...

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Iyed : t'as jamais eu envie de retrouver ton père ?

Alors là.. j'ai tourné mon regard vers lui. Je m'attendais à tout sauf à cette question...

Si seulement il savait le nombre de fois où je l'ai cherché.. le nombre de fois où je l'ai appeler jusqu'au point où mon téléphone s'éteigne..

Je l'ai regardé. Mais rien est sorti de ma bouche. Je voulais lui en parlais... sans savoir pourquoi , j'avais une confiance en Iyed..

J'avais l'impression... qu'il me comprenait.

Mais la dernière fois que je lui avais fais confiance , la dernière fois que je m'étais laisser envahir par mes sentiments, je m'étais sentie humiliée...

Moi : j'ai.. j'ai pas envie d'en parler...

Il a délicatement hocher la tête.

J'ai hésité. Puis.. je me suis lancé.

Moi : ton.. ton père Allah y rahmo il s'appelait Malik ?

Il m'a regardé. Et j'ai vu son regard passait par toute les émotions possible , la surprise, la nostalgie, la tristesse , la haine , le désespoir...

C'était quelques chose que j'avais remarqué chez lui d'ailleurs. Il ne parlait pas beaucoup.. mais ses yeux parlaient pour lui..

Mais il n'a rien répondu. Il m'a seulement fixer , étonner par ma question.

Puis la froideur est revenue..

Iyed : dors.

Et il a tourné son visage vers le plafond.

Il avait respecté le fait que je ne veuille pas parler de mon père , alors j'allais respecter moi aussi. Je me suis repositionné et j'ai essayé de trouver le sommeil.

Mais , à vrai dire , je sentais qu'Iyed ne dormait pas.

Iyed : tu faisais quoi aussi tard devant ce bar ?

Je le savais.

Moi : je travaillais.

Il s'est redresser de sorte à voir mon visage.

Iyed : tu travaillais ? Mais t'as serrer ? Aussi tard ? C'est mort , t'y retournes pas.

Moi : à ce que je sache je t'ai pas demander ton avis.

Iyed : mais oh tu m'emboucane là ? T'as vu ce qui t'es arrivé aujourd'hui , nan ? Et si je serai pas venu à temps ? je serai pas toujours là pour sauver ton cul la zine.

Retour a l'agressivité..

Moi : je t'ai rien demander.

Bien sûr que je savais que c'était dangereux.. j'avais un horaire très tardif et Marseille la nuit , pour une fille.. c'était pas ça.

blanc aveuglé par le noir...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant