/Chapitre 26/

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As-salam aleykoum wa rahmatuLlah wa barakatuh.

Marseille**

BismiLlah...

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Ikhlas , 11 ans.

Des cris.

Des tonnes de cris.

Ayaz : BABA ! BABA NON S'IL TE PLAIT !

Ses bras me serraient à m'en étouffer. Il hurlait à en perdre la voie.

Moi , j'étais pétrifié. Mon dos était collé au ventre de mon frère. Je ne voyais rien de ce qu'il se passait.

Mais le coeur d'Ayaz battait tellement vite que je n'osais même pas imaginer ce qu'il voyait.

Baba : tout ça c'est votre faute !

Le bruit d'un verre qui se brisait se fit entendre.

Moi : Baba ! S'il te plait arrête !

Ma voie se brisa. Pourquoi ?

Les pas de mon père se rapprochèrent.

Ayaz me lacha , il me poussa derrière la porte de la chambre.

Baba : tout ça c'est votre faute !

répéta-t-il une deuxième fois en entrant brusquement dans la chambre.

Il attrapa Ayaz par le col de son pull.

Je m'appretais à crier son prénom. Mais il me fit signe de ne rien dire.

Et je suis resté là , comme tout ces soirs où je n'étais que spectatrice de mes démons.

Je regardais mon père rouait de coups mon frère. Les larmes floutant ma vue.

Je voyais mon frère résistait. Je voyais ses larmes coulaient silencieusement.

J'entendais les cris de ma mère. Les pleures de Nawra.

Les dégats de l'alcool. Les dégats de la drogue. Les dégats de l'illicite. Les dégats d'une colère dévorante. Ravageuse.

Le dernier coup se fit donner. Il balança Ayaz à terre et quitta la pièce.

Et, ne serait ce que quelques secondes plus tard , la porte d'entrée claqua. Comme toujours. Il partait en laissant derrière lui les dégats qu'il avait causé.

Moi : Ayaz !

Je m'approchais de lui.

Je pris son visage entre mes mains.

Moi : viens , on va te soigner...

Ayaz : ça va , c'est rien..

" C'est rien "

Comme d'habitude. Tout allait bien avec lui.

Je l'emmenais à la salle de bain. Assit sur la baignoire , je me plaçais devant lui pour lui appliquer la crème.

Je le vis grimaçais.

Moi : désolé...

Ayaz : désolé que t'ai vu ça.

Nos yeux se rencontrèrent. Des yeux semblables. ses yeux étaient remplis de deséspoire.

Vide dès cet âge.

Des coups retentirent à la porte d'entrée.

Moi : Je vais ouvrir , j'arrive.

Devant la porte se trouvait Nour. Elle avait un immense sourire.

blanc aveuglé par le noir...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant