JE NE SUIS PAS VOTRE CHIEN

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___TU ES MA PROPRIÉTÉ___

Le manoir du Bonten, 20 heures du soir

Tu venais tout juste de sortir d’un sommeil profond. Tes yeux s’ouvraient difficilement, et tu ressentais un léger vertige, accompagné d’un mal de tête lancinant. L’endroit où tu te trouvais t’était étranger, mais la splendeur qui t’entourait ne laissait aucun doute : tu étais dans une chambre luxueuse. Les riches ornements et la décoration soignée témoignaient d’un goût exquis, bien différent de ce que tu connaissais.

Au bout de quelques minutes, la porte de la chambre s’ouvrit lentement. Des pas feutrés s'approchèrent, puis tu vis Kokonoi se diriger vers ton lit. Son visage était apaisé, mais une ombre de culpabilité assombrissait ses yeux.

— Koko : "Tu t’es enfin réveillée."

Tu te redressas lentement sur le lit, fixant Kokonoi. Ton corps tremblait légèrement, et sans que tu puisses te retenir, des larmes commencèrent à couler. Tout ce que tu avais refoulé jusque-là se libérait en un torrent silencieux.

— Koko (d'une voix douce) : "Princesse… Ne pleure pas."

— Toi (la voix brisée) : "Je suis désolée, grand frère… Pardonne-moi, je t’en prie."

Il secoua doucement la tête, un sourire triste aux lèvres.

— Koko : "Ce n’est rien, tu n’as pas à t’inquiéter. Calme-toi, d’accord ? Tu ne dois pas te mettre dans un tel état."

Il s'approcha encore, s’asseyant à tes côtés avant de te prendre tendrement dans ses bras. Ses mains étaient douces et rassurantes, mais tu sentais une tension sous la surface. Ses bras autour de toi te réconfortaient, mais il portait le poids de quelque chose de plus lourd.

— Koko (avec une sincérité désolée) : "Ce n’est vraiment pas de ta faute. C’est moi qui ai merdé. J’aurais dû te parler plus tôt… Mais j’ai tellement voulu te protéger que je n’ai pas réalisé que je faisais une erreur. Et maintenant, tu te retrouves avec un tatouage que tu n’as jamais voulu."

Tu baissas les yeux, sentant ton cœur se serrer encore plus.

— Toi (dans un souffle) : "C’est rien…"

— Koko : "Non, ce n’est pas rien. Je suis vraiment désolé, j’ai complètement foiré…"

Il marqua une pause, hésitant. Puis, tu décidas de poser la question qui te hantait depuis ton réveil.

— Toi : "Quand est-ce qu’on rentre… ? On est bien au manoir de M. Saro, non ?"

Kokonoi soupira doucement, passant une main dans ses cheveux.

— Koko : "Oui, mais c’est surtout le manoir du Bonten maintenant. On va devoir vivre ici. Mikey y tient…"

Tu restas silencieuse, tentant d’assimiler l’information. Ta gorge se nouait.

— Toi : "Oh… je vois…"

— Koko (pressé de te rassurer) : "Si ça te pose problème, je peux aller lui parler, et…"

— Toi (interrompant) : "Non… ce n’est pas la peine. Ça ira."

Il t’observa longuement, cherchant peut-être des signes d’angoisse dans tes yeux. Finalement, il se leva, souriant doucement.

tu es ma propriété Où les histoires vivent. Découvrez maintenant