___TU ES MA PROPRIÉTÉ___
J'étais tranquillement installé dans le salon, concentré sur mon ordinateur portable. TP dormait près de moi sur le canapé, refusant obstinément de monter dans sa chambre, prétextant qu'elle se sentait mieux ici. Je n'avais pas insisté, sachant qu'elle traversait une période difficile. Le silence ambiant n'était interrompu que par le bruit doux de sa respiration régulière. Au bout d'un moment, j'entendis des pas précipités derrière moi. C'était Kokonoi qui entrait dans le salon, visiblement agité.
« Moi : Salut... »
« Koko : C'est la cata ! »
Je relevai les yeux vers lui, intrigué.
« Moi : Quoi encore ? »
« Koko : Tu vois la réunion pour la mission ? Eh bien, Mikey veut la faire ici... »
Je laissai échapper un soupir.
« Moi : Aie... »
Kokonoi promena son regard dans la pièce avant de le poser sur TP, toujours endormie.
« Koko : Elle fait quoi là ? » demanda-t-il en me fixant avec une lueur d'inquiétude dans les yeux.
« Moi : Elle ne voulait pas monter dans sa chambre. Elle a dit qu'elle se sentait mieux ici, alors je l'ai laissée rester. Elle est bien là, non ? »
Kokonoi haussa les épaules, l'air de dire qu'il acceptait la situation, mais que ça ne lui plaisait pas vraiment.
« Koko : Oui, si tu le dis... »
Je tentai de le rassurer, même si au fond de moi, je savais que la situation n'était pas idéale.
« Moi : Ne t'inquiète pas pour la réunion, ça se passera très bien. TP restera dans sa chambre. Le docteur m'a dit que ses résultats ne sont pas très bons, donc elle a besoin de beaucoup de repos... »
Kokonoi fronça les sourcils, sentant que je lui cachais quelque chose.
« Koko : Tu me caches quelque chose... »
Je soupirai, sachant qu'il n'allait pas lâcher le morceau.
« Koko : Il y a un problème avec son cœur, c'est ça ? »
Je baissai les yeux, cherchant mes mots.
« Moi : On peut dire ça... Ils ont doublé la dose de ses médicaments pour que ça agisse mieux. »
Kokonoi ne dit rien, mais je vis son expression se durcir. Il s'asseya lourdement sur le canapé, la tête entre les mains.
« Koko : Quelle journée de merde... »
Je ressentais son stress et son épuisement, mais je ne savais pas comment l'aider autrement qu'en le conseillant.
« Moi : Tu devrais aller prendre un bain, ça te changera les idées. »
Il leva les yeux vers moi, reconnaissant que j'avais raison.