REVOILÀ LES DEUX IDIOTS

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___TU ES MA PROPRIÉTÉ___


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Il était 11 heures passées. Tu venais de finir de te préparer dans l'une des robes que tu avais eu le privilège de choisir. Une création splendide qui épousait parfaitement ta silhouette, mettant en valeur ton allure gracile. Tu te tournas pour ajuster les plis, sentant le tissu doux glisser sur ta peau.

« Tu es magnifique, » murmura Sanzu en te fixant du regard.

Tu rougis légèrement, baissant les yeux avant de répondre, « Merci beaucoup, Sanzu... C'est vraiment Kokonoi qui l'a choisie ? »

Il hocha la tête avec un sourire espiègle. « Ouais, mais la personne qui l'a créée est un styliste de renommée mondiale, Mitsuya Takashi. C'est un ami d'enfance. Il fait partie de notre gang. »

Tu fronças les sourcils, intriguée. « Il n'est pas ici avec vous ? »

« Non, il a un autre grade, mais il préfère vivre à l'écart. Il ne vient que pour les fêtes ou les voyages, » répondit Sanzu en croisant les bras.

« Je vois, » murmuras-tu.

Un silence pesa entre vous. Sanzu finit par baisser les yeux, son sourire s'effaçant doucement. « Mais malheureusement, la plupart de nos vieux amis... ont déjà perdu la vie. »

Ces mots, chargés d'une tristesse dissimulée sous un masque d'indifférence, te frappèrent en plein cœur. « Oh... je ne savais pas... »

Dans tes pensées, tu sentis un poids s'ajouter à la figure mystérieuse de Manjiro Sano. Alors comme ça, Mikey a perdu des amis...

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L'ellipse du temps te projette à midi, le moment où vous preniez la route en direction du restaurant. Le trajet se déroulait dans le silence feutré d'une limousine aux vitres teintées. Assise entre Rindou, à ta gauche, et Sanzu, à ta droite, tu sentais la tension dans l'air. Le pire, c'était la sensation constante du regard de Mikey sur toi. Bien qu'il fût installé en face de toi, chaque tentative de détourner les yeux ne parvenait pas à te faire oublier qu'il te fixait intensément.

Kakucho, assis plus loin, rompit le silence. « J'ai reçu un message. Ils sont déjà arrivés au restaurant. »

Mikey hocha la tête d'un mouvement bref. « Uhmm. »

Mochi, en face de Kakucho, ne put s'empêcher de lâcher un commentaire en souriant. « Dire que d'habitude, ce sont eux qui nous font attendre. Je dois avouer que c'est surprenant. »

Ran, adossé à son siège, lança un regard en biais vers Kokonoi. « C'est à cause de Kokonoi si on est en retard. »

Kokonoi lui répondit immédiatement, piqué au vif. « Vas-y, accuse-moi encore, petit con. Mais je te rappelle que ce n'est pas moi qui ai mis une heure à me tartiner de crème. »

Ran ne se laissa pas démonter et répliqua aussitôt. « Ma peau est sensible, Kokonoi. Tu devrais prendre soin de la tienne aussi, vu la couleur qu'elle a. »

Kokonoi haussa les épaules, l'air détaché. « ma peau ce porte parfaitement bien t'inquiète pas pour moi »

Ran tourna la tête, visiblement vexé. « Tu ne peux pas comprendre. »

tu es ma propriété Où les histoires vivent. Découvrez maintenant