Et passe le temps...

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Dans cet écrin de verdure tout près de la fontaine

Ou l'on se perd ou se devine la peine

À frôler ces bancs inoccupés ou l'on attend en vain

Alimentant les pigeons errants férus de mie de pain

L'on demeure ainsi assis immobile, cons, vaincus

Du temps qui passe, insolent et qui ne reviendra plus

Ainsi affalés sur ces bancs dans cet écrin de verdure

Sous le poids des souvenirs, des courbatures

Ne reste que la délivrance pour que cède l'armure

Nathalie.P
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Mais ça s'arrête à ça, les écrits, c'est moi.

L'âme dans les gravatsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant