Quand la nuit quitte son manteau de velours au pied des falaises se dessinent les contours d'un amour, la houle claque et résonne sur la coque des bateaux et l'on entend le chant des sirènes jusque sous le pont Mirabeau.
Tandis que le monde s'éveille, je goûte à ta peau, je devine ta bouche et ses premiers mots, guette ton regard encore clos, nos corps suspendus dans l'ombre, où nos âmes se frôlent, se confondent, et se perdent dans ces rouleaux
Cependant, que la vie coule à flot, nous restons face à face, suppliant l'espérance et l'éternité, que jamais ne retombent nos âmes qui brillent tels des joyaux, ni ne s'épuisent et ne plient nos mémoires face à tout ce chaos.
Je te maudis déjà, toi et tes chiots, tu peux nous renifler au plus profond de nos entrailles, je m'élèverai au ciel, bien plus haut, pour te voir couler, toi et ton manteau de grisaille, sous les plus profondes eaux, sombre racaille, cruel salaud.
Nathalie.P
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Mais ça s'arrête à ça, les écrits, c'est moi.
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L'âme dans les gravats
PoetrySur mes nuits bâclées, je prends la plume pour déverser l'encre sur des bouts de papier. Poésies, pensées, ressenti, je laisse par-ci par-là, des mots griffonnés, des morceaux de vie. Bonne lecture.