Les voiles dévoilées

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Allez viens et prenons le large, levons les voiles d'infortune
Que nos âmes par cette nuit sans étoile, sans lune
Deviennent cet ouragan propulsé au plus haut des dunes
Que nos souffles s'éternisent jusqu'au crépuscule
Nos cœurs palpitants sur l'écume qui fume
Que nos bouches ne soient plus qu'une

Levons nos verres sur cette grande inconnue bleue qui palpite
Nous invitant à ce naufrage ardent oh combien frénétique
Tandis que l'éclair fracassant l'arête des récifs s'effritent
Et nous bercent lentement amoureusement vers ce sable blanc qui crépite
Jonché de coquillages, perles nacrées où se murmure notre amour électrique

Face aux vents, aux courants, entre les ressacs hystériques
Sous un ciel témoin impuissant de nos ardeurs féeriques
Quand de nos lèvres s'échappent nos soupirs.
Quand de nos yeux enivrés par nos désirs couleur marine
Nos paupières mouillées scrutant le phare au plus loin la rive

Aimons-nous jusqu'à la dérive, celle qui nous entraîne tendre diabolique
Jusqu'au plus haut point sur la verticale du zénith
Aimons-nous à en devenir bancals mais héroïques
Que se fondent nos vies pour que dure ce roman fantastique
Faire de nos voyages nos débris poétiques
Chaque vague, notre patrie, notre asile psychiatrique

NaThalie.P
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L'âme dans les gravatsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant