L'amour parfois, l'espace d'un instant, est comme le vent, il vous caresse les cheveux, la joue, vous susurre à l'oreille les mots les plus doux, et puis continue sa route, vers d'autres bouches, d'autres couches, laissant sur votre peau ce frisson aussi profond et glacial qu'un vide sidéral, s'en vient alors ces secondes, minutes, et heures infernales pour seul murmure celui d'un cœur bancal.
Combien sommes-nous à guetter le phare et la dune couchés sous un ciel d'infortune, combien de colonnes vertébrales aux parfums amers, au goût salés des profondeurs abyssales, basculées et vide de tout récital...
Oh combien j'aime sentir mon âme grisée par le parfum des embruns aussi fragiles que la voile frôlant l'écume, la coque de son berceau caressant nos destins et nos âmes fébriles, l'apothéose de n'être plus qu'un conjugué à tous les temps.
Ainsi l'on retiendra la magie du vent qui souffle inlassablement, et dans la blondeur d'un sable brûlant, traversant le plus cruel des sentiments, nos corps amarrés, l'empreinte de nos pas enfouis éternellement.
Nathalie.P
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L'âme dans les gravats
PoetrySur mes nuits bâclées, je prends la plume pour déverser l'encre sur des bouts de papier. Poésies, pensées, ressenti, je laisse par-ci par-là, des mots griffonnés, des morceaux de vie. Bonne lecture.