Lettre à l'absent

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Le manque n'a de cesse de grandir, accroché à mes poignets
Mes mains cherchent désespérément les tiennes
Et mes lèvres se sont asséchées

Espérer encore te respirer en ces jours voilés
C'est comme monter au ciel sans jamais le toucher

Demande au temps qui passe cet effronté
Combien mon cœur n'a de cesse de battre pour toi, mon bien-aimé.

Souviens-toi, je t'en conjure, de nos jours,
Nos nuits débridées
L'infini douceur de nos caresses, nos baisers

Nos corps sauvages enlacés
Nos ébats non censurés
Cette soif à outrance de nous aimer

Nathalie.P
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Nous serons deux enfants enfantés à nouveau
Une espèce de nous deux encore, bouleversant

Christian Bobin "Le murmure"

L'âme dans les gravatsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant