Au clair de ma sentence, habitée du souvenir de nos plaisirs sous la Voie lactée
Ne vois-tu pas que ton silence me fait chavirer
N'entends-tu pas les hurlements de cette louve apprivoisée, abandonnée.Je n'avais ni dieu ni maître jusqu'à ce que je goute à tes voluptés
Sous l'ivresse de tes mains, je me suis damnée.
Mais voici que tu me libère, moi qui me croyais aiméeÉtranglée, je suis, me voici condamnée
Mes nuits ne sont plus qu'ombres, semblables à ces pierres noires bordant l'immensité
Pareil aux bruits sourd des ressacs sur les rochers écartelés
L'éternelle pénombre se dessine sous ton rire effrontéComment chérir ta froideur contraire à nos ardeurs
Celles de deux amants aux caresses enchantées , aux baisers tant de fois goûtésSous ce ciel livide, chargé du souvenir de nos vives étreintes, et sous mes lèvres pincées
Ma bouche raconte et se souvient de nos corps enchevêtrés, nos langues assoifféesAlors que s'invite effrontément la douleur au seuil de ta cruauté
Sombre breuvage au gout mortel de l'absinthe, à en devenir folle à lierJe vous maudis toi et ton exubérance
Toi qui renies le mal fait à outrance
Impassible, tu demeures face à ma souffranceMeurtrie, couchée sur la lame acérée de mes futures nuits d'errances
Je t'implore pour que cesse cette abstinence
Et que renaisse la folie de nos turbulencesNathalie.P
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L'âme dans les gravats
PoetrySur mes nuits bâclées, je prends la plume pour déverser l'encre sur des bouts de papier. Poésies, pensées, ressenti, je laisse par-ci par-là, des mots griffonnés, des morceaux de vie. Bonne lecture.