𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 2

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- Bon alors petit briefing. Déclara l'homme devant moi

13 Août, 7h30

Il marchait d'un pas rapide et pressé à travers les longs couloir du bâtiment. Il s'était présenté à moi une minute plus tôt comme étant le chargé d'administration de la fédération espagnole de football.
Son costume gris, sans doute trop grand pour lui, se frottait contre les murs. Il marchait tellement vite que ses pas divaguaient, le faisant se prendre les parois de briques par la même occasion.

J'essayais de le suivre, tout en évitant de me prendre les milliards d'objets sur mon chemin ; des cartons par-ci, des gens par-là, qui d'ailleurs me regardaient tous avec le même regard. Celui qui veut dire :

« Bon courage. »

- J'ai également lu votre CV, madame Feijóo, reprit-il toujours en ne m'accordant aucun regard.

- Super vous connaissez donc-

- Je dois avouer que j'ai été surpris que Monsieur le président vous aies acceptée. Me coupa t-il

Mes sourcils se froncèrent. Connard, t'as brisé mon égo.

- Vous n'avez pas le nombre d'années d'études adéquat, ni le diplôme pour. Estimez-vous chanceuse.

- Oh oui je le suis !

Il accéléra encore plus la cadence, tournant dans ses longs couloirs infinis parsemés d'embûches.

- Mais bon, (il se reprit un mur) vous apprendrez sur le tas. Notre situation était désespérée je l'avoue.

Et il s'arrêta enfin, devant une porte blanche, comme tout le reste des locaux.

- Désespérée ? Questionnai-je

- L'ancien manager d'Itoshi est en arrêt maladie. C'est arrivé soudainement, et personne ne semblait assez compétent pour travailler avec lui... À part vous.
Il nous fallait quelqu'un d'urgence en raison de ses prochains matchset on dirait que Madrid est en panne de manager... décidément...

- Itoshi ? Match ?

Des mots inconnus. Dans quelle carabistouille je suis ?

- On ne vous l'a pas présenté ?

Il ouvrit soudainement la porte. Un rayon de lumière m'éblouit.

Contre jour de merde.

Je fronçai les sourcils pour m'habituer à la lumière, quand soudain tout devint plus clair.
Il y avait un garçon, assit sur le fauteuil en face de moi.

- Voici Itoshi Sae, le jeune prodige japonais ! Vous serez sa manager jusqu'à ce que monsieur Davadi se rétablisse.

Itoshi leva les yeux vers moi.
Troublant, on les a de la même couleur.

Je tentai de lui adresser un signe de la main mais il m'ignora royalement.

- Itoshi Sae ? C'est qui lui même ?

Le chargé d'administration me regarda les yeux ronds, grands ouverts, et je sentis le regard du gars sur le fauteuil me transpercer le dos.

𝐓𝐡𝐞 𝐒𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐨𝐬𝐞𝐝 𝐭𝐨 𝐭𝐡𝐞 𝐌𝐨𝐨𝐧... | Sae x OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant