𝐓𝐡𝐞 𝐒𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐨𝐬𝐞𝐝 𝐭𝐨 𝐭𝐡𝐞 𝐌𝐨𝐨𝐧... | Sae x Oc

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑

« @itoshi_sae »

En fait, il était vraiment super facile à trouver son insta. Je cliquai sur le bouton « s'abonner » et lui envoyai un message.

À : itoshi_sae

Coucou monsieur Itoshi :P

- Feijóo, je te parle.

Je relevai la tête de mon téléphone, Itoshi était juste en face de moi. D'un geste rapide il me vola mon téléphone.

- Eh !

Sans que je ne puisse rien faire, il regarda l'écran. La honte, je lui écrivais un message. Alors que mon teint virait au rose et que je pensais me prendre un de ses célèbres regard dégoûté, au contraire, il lâcha un mini pouffement de rire.

Le batard, il se moque de moi.

- Tu sais que c'est toi qui gère mes dm ? J'ai trop de messages inutiles pour m'en occuper.

Je fronçai les sourcils, c'était en effet logique. Pourquoi j'y avais pas pensé ?

- Mais vous êtes grand... Vous pouvez pas le faire tout seul ? Comme ça on pourra discuter dessus.

- Ton message se perdrait parmi mes millions de fans.

Je poussai un soupir, il avait raison. C'était bête. Je lui arrachai mon téléphone des mains et l'essuyai avec mon tee shirt.

- Tu crois que j'ai la peste pour l'essuyer comme ça ?

- On ne sait jamais ce que vous avez touché...

Il resta silencieux n'ayant aucune envie de me répondre. Évidemment, pourquoi gâcherait-il sa si précieuse salive ?

Nous étions en train marcher sur le long chemin de gravier qui coupait le champs. Au loin, j'apercevais le début d'une maison ou du moins d'une villa.
Plus je m'approchais, plus elle devenait de plus en plus grande. Les détails se percevaient de plus en plus nettement. Il y avait un balcon au premier étage, bordé de pots de fleurs l'air en fin de vie... Cela semblait être des ancolies, mes fleurs préférées. En bas, la terrasse était assiégée de plusieurs transats et de chaises en tout genre, il y avait même une balançoire !

Nous arrivâmes devant la porte que le chauffeur s'empressa d'ouvrir avec son trousseau de clé. Je me demandais d'ailleurs comment il faisait pour s'y retrouver, il y en avait plus que le nombre de virgule après pi (et dans mes souvenirs c'est beaucoup).

Je m'apprêtais à entrer lorsque le chauffeur m'attrapa l'épaule. Il releva alors sa main contenant les clés vers moi.

- Tenez madame Feijóo, c'est vous qui allez vous en occuper.

Pardon ?

- Moi ? Mais ce sont les clés de quoi au juste ? Où sommes nous ?

Itoshi était déjà rentré dans la maison depuis longtemps.

- C'est la maison de monsieur Itoshi. Vous travaillerez dans la maison adjacente.