Liaison avec mon PDG!

Chapitre 39

On frappe à la porte et je me réveille en sursaut.
Excitée à l'idée d'une journée de congé j'avais désactivé mon alarme.

La personne insiste et je me dirige vers la porte.
Heureusement que ma mère est à l'église ce matin.
Je ne sais pas comment je lui expliquerais tout ça.

J'ouvre la porte et me retrouve nez à nez avec un homme en habit de chauffeur qui me tend une boîte.

Avant que je puisse ouvrir la bouche,il marmonne que nous devons partir dans dix minutes et tourne les talons.

Bon,on ne peut pas dire qu'il est vraiment charmant.

J'entrouvre la boîte et jette un œil à l'intérieur.J'aperçois uniquement un peu de tissu noir.

Voyons voir ce que vous avez pour moi M.Carter...

Je ferme la porte de la salle de bain derrière moi et pose la boîte sur le comptoir.

Je lève le couvercle lentement comme si quelque chose pouvait en bondir à tout moment.

Je vois du tissu de luxe,de la délicate dentelle blanche et des escarpins en cuir assortis qui n'attendent que d'être portés.

Je saisis délicatement la tenue par le col et la déplie.

C'est...
Un uniforme de femme de chambre.
Oh?!...
Bon j'ai pas vraiment le choix...
Go!
...

Je virevolte en me regardant dans le miroir.
Lorsque je me penche en avant,la robe se lève et laisse entrevoir mon string en dentelle.Je sais très bien que ce n'est pas par hasard.

Je me dirige vers la porte et fronce les sourcils.
J'espère que Smith n'essaye pas de me dire que je dois me trouver un nouveau job!

...

Mes talons claquent dans le couloir et je sors de l'ascenseur.

Sans surprise il a réservé le penthouse.
C'est la seule chambre de l'étage,et seule une double porte me sépare du plaisir.
Sur le seuil je me racle la gorge en me balançant d'un pied sur l'autre

Je suppose qu'il ne me reste plus qu'à frapper.
Je frappe doucement.
Je prends ma voix la plus sensuelle,presque en ronronnant.

-Excusez-moi Monsieur,service de chambre!

-«Entre»

Un frisson d'excitation me parcourt en entendant la voix grave de Smith.

Je ferme la porte en m'appuie contre la poignée froide.
Il est étendu sur le lit tel un dieu vivant.
Ses cheveux sont en bataille,comme s'il s'était passé les mains dedans,et sa cravate est à moitié défaite.

-Bonjour Monsieur.

Il hausse un sourcil en souriant.

-Je veux que tu m'appelles «Maître ».

Je sens mes joues rougir.

-Oui...Maître.

Je vois un petit chariot de service à ma gauche et je repère immédiatement un bon vieux plumeau.

Parfait.

J'en saisis le manche et m'approche du lit.
Le regard de Smith accompagne chacun de mes gestes et je m'assure de balancer des hanches en marchant,laissant mes cheveux rebondir sur mes épaules.

-Votre séjour a-t-il-été satisfaisant Maître?

Tout en posant ma question je me penche pour épousseter la table de nuit,offrant à Smith une vue plongeante sur mes fesses.

-Oui...correct.

-Juste correct?

Je me relève pour épousseter la lampe de chevet,le regardant du coin de l'œil.

-Comment puis-je rendre votre séjour...plus agréable?

-Je pense que le personnel pourrait se montrer un peu plus serviable.Répondre à mes besoins.

Je me tourne vers lui et me penche sur lui pour épousseter la tête du lit.
Mon décolleté est pille au dessus de son visage.

-Et quels sont vos besoins Maître ?

Son souffle chaud chatouille mes seins.

-J'aimerais prendre mon petit déjeuner.

-Nous pouvons arranger ça Maître.

Je m'arrête dans l'attente qu'il joue avec mes seins.
Mais...

-Il est sur la table.

Je marque une pause et regarde la table.
Et je vois un plateau d'argent couvert de nourriture.

-Oh.

Il ne peut pas dissimuler son sourire en voyant ma déception.

-Bien sûr Maitre.

Je me dirige vers la table et repose le plumeau.

Sur le plateau je vois du pain perdu,des assiettes de fruits et d'appétissantes pâtisseries.
J'inhale les délicieuses odeurs et pose le plateau sur la table de nuit puis je m'assieds sur le bord du lit.

-Ai-je dit que tu pouvais t'asseoir ?

-Non Maître.

-Agenouille-toi.

Je m'agenouille immédiatement sentant la moquette douillette sous mes jambes.
La nourriture est trop haute mais j'arrive tout de même à l'atteindre.

-Ouvrez la bouche Maître.

-Tu vas me donner des ordres ?

-Non Maître.Voulez-vous bien ouvrir la bouche s'il vous plaît.

-Je suppose.

J'attrape une fraise du bout des doigts.
Lorsque je pose le fruit sucré sur sa langue il ferme la bouche et me suce les doigts.

-Une autre.

Son ton autoritaire m'excite.

-Oui Maître.

Je prends une autre fraise mais mes doigts sont glissants.Le fruit tombe par terre juste à côté de mon genoux et je pousse un cri.

-Oh je suis vraiment désolée Maître.

Je tente de ramasser la fraise pour la jeter mais il ne m'en laisse pas l'occasion.
Il se lève en une seconde et me redresse.

-Oh!

Il s'assied au bord du lit et me penche sur ses genoux.Il lève les draps pour révéler son trésor.J'aperçois un vaste éventail de fouets et de lanières.

À cette vue je sens monter une poussée de désir.

-Ne t'inquiète pas.