-Chapitre 2-

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ROSE En SYMBIOSE


Une douce odeur se dégageait d'elles alors qu'elles étaient posées là envelopper un papier bleu marine, une petite enveloppe était au centre. À côté des belles roses blanches, une petite boîte de 12 chocolats au lait et noisette avait été laissée avec la moitié dévorée. Maria observait son père engloutir les chocolats que sa fille avait reçus, elle n'aimait pas particulièrement cela mais son père en raffolait.
«- Il a du goût en chocolat ce Carlos, lécha-t-il avidement ses doigts. Appelle-le, demande-lui plus.
- Papa, leva-t-elle les yeux en prenant un chocolat. Je vais le remercier ce soir et lui dire que je ne suis pas intéressée.
- S'il t'offre du chocolat prend le pour moi.
- Tu peux aller en acheter.
- Alors que je peux en avoir gratuitement?! Petite folle, tu vas faire ton plus beau sourire à cet idiot et lui demander des livres de chocolat avec du nougat, noisette, riz souffler et j'en passe.
- Maintenant je comprends pourquoi maman ne voulait pas qu'on ait du chocolat, tu en es complètement addict.
- N'importe quoi, c'était juste une rabat-joie.»
Redressée, elle prise le bouquet dans ses mains pour caresser doucement l'une des roses. Depuis toute petite, on ne lui avait offrit seulement que des roses blancs ou jaunes. Elle trouvait une certaine délicatesse dans ces plantes et aussi une similitude avec ça personne. La pureté. Maria n'était pas pour autant vierge, mais avait cette pureté d'esprit et une pudeur de son corps. Plusieurs hommes avaient déjà tenté de lui murmurer des choses déplacée et provocatrice au creux de l'oreille, mais, sa naïveté rendait leur tâche particulièrement compliquée. Surtout lorsqu'ils savaient que sa première fois lui avait été volée lorsqu'elle était petite enfant.
Elle n'eut cultivé aucune rancœur en grandissant malgré la violence qu'elle avait été victime, ni enraciné du dégoût pour les hommes dans son cœur, juste une absence totale de besoin luxuriante. Leur regard sur elle, ne la gênait pas, mais elle n'était pas non plus en mesure de comprendre leurs pensées de prédateur. Maria avait juste un très bon cœur, mais une innocence si grande qu'elle avait cru les paroles de son agresseur qui lui avait  dit l'aimer. Jusqu'à maintenant, elle pensait que ce que les hommes la faisant subir était normal et justifier. Le doux parfum des roses lui provoqua un très léger sourire puis goûta le chocolat.
«- Papa, tu m'aimes? J'ai beaucoup grandi et ses derniers temps, je t'ai beaucoup délaissé prise dans ses petites amourettes... Donc, est-ce que tu m'aimes toujours?
- Est-ce une réelle question?
Lui demanda Levy étonné. Je suis heureux que tu fréquentes des hommes, mais j'avoue être blessé quand tu m'oublies. Tu es mon bébé, Maria- Pourquoi tu pleures!»

   Un rire grave résonnait dans la salle à manger alors que tout le monde était resté sans voix; il avait parlé à une femme. Esher souffla du nez ennuyer par leur réaction puis donner un coup de pied à son frère qui était au bord de l'étouffement. Son père racla sa gorge en prenant la main de son épouse qui se mise légèrement à glousser.
«- Je suis vraiment heureuse mon fils que tu es pu conserver avec une demoiselle.
- Non
, dit-il en coupant brusquement sa viande. Elle m'a agressé, c'est une folle en plus je crois qu'elle sort avec Levy Williams.
- Tu en as de la chance,
lui dit son frère aîné. Mais, Lewy n'a pas de petite amie.
- Cet homme idolâtre sa fille
, ricana Jane sa mère en prenant son verre de vin. Je n'ai jamais compris pourquoi il a adopté une métisse.
- Cette petite est quand même sublime, mais tellement sotte
, continua son père.»
  Ils parlèrent alors qu'Esher se battait avec sa viande. L'assiette tomba sur ses cuisses, la sauce chaude le brûla au point de le faisant pousser un juron si violent qu'il fit taire tout le monde en se levant sourcils foncés. Sans un mot de plus ni même un regard, il prit le chemin de l'escalier pour tomber brutalement dans celle-ci ayant raté une marche. Au sol, il sentit des fourmis parcourir ses jambes alors que des douloureuses larmes semblaient vouloir se suicider à ses joues. Son père posait son mouchoir sur ses lèvres tremblantes en détournant le regard de son fils; sa mère se cachait derrière lui main sur sa bouche. Une fois sur ses jambes, il monta en avalant douloureusement sa salive. Il était fatigué des gens qui se disaient sa famille.
Dans sa chambre, il enleva énergiquement ses vêtements le corps prit de spasme par l'horrible colère qui broyait sa vision. Il sentait encore ses membres se roidir puis se relâcher d'un coup sec et brusque. Assit dans un coin de la sale de bain, sanglotant apeurer de ses moqueries, il cachait sa tête dans ses genoux. Depuis longtemps, il était pris de violente crise d'humeur ne pouvant contrôler ses émotions. Une fièvre brûlante le rendant sensible à la moindre chose et craintif de ses semblables.
«- Esher, tu pleures encore? S'éleva la voix de son frère ainsi que ses pas.»
  Même s'il avait voulu répondre, il ne sent crû pas capable les lèvres tremblantes. Son frère entra pour sourire tendrement en se mettant près de lui puis glisser une main dans les cheveux de son cadet. Ses cheveux étaient gras à la senteur de coco.
«- Est-ce qui a encore?
- J'ai peur.
- De quoi?
S'assit-il près de lui. Je suis là pour toi
  Timidement, Esher tourna la tête vers Evans qui lui offrit un léger sourire compatissant. C'était la première fois qu'il voyait une si grande détresser dans les yeux de son frère, depuis qu'il était jeune, il souffrait. Maintenant, ce n'était plus de la souffrance.
Esher pouvait rester des jours seule dans sa chambre plonger dans le noir comme si le soleil pouvait le tuer, des cernes s'étaient rapidement logés sous ses yeux. Cela avait rendu son regard plus sombre, plus terne et morne. Lentement, il avait commencé à faire du mal à tous ses amis qui le questionnait sur sa santé mentale. Ils voyaient tous que quelque chose le hantait, c'était comme une épine dans son cœur. Les longs cils du jeune homme embellissaient ses iris ébène, son nez était rouge par ses larmoies. Une vive douleur fit Evans mordre sa lèvre brusquement ne voulant pas l'accompagner dans ses pleurs.
«- J'ai peur de moi, murmura-t-il. Je suis fou, mon corps ne m'écoute pas et mes pensées sont étranges... Je-Je- Parfois, je vois mes victimes dans mon miroir ou dans l'eau que je bois

Avalant douloureusement sa salive, il acquiesce les paroles de son frère sans rien lui dire. Mais, Esher ne se sentit pas soulager pour autant, bien au contraire. Il connaissait les pensées de son frère, il ne le prenait pas au sérieux. Pourtant, il ne mentait pas. Seul dans sa chambre, il pouvait passer des heures à se cacher de ses démons.
C'était un homme bon qui s''était retrouvé dans une famille de criminel.

Maria était là au bort de la piscine vide, personne n'était présent sauf elle qui chantant à ses amours perdus. Ses paroles étaient claires mais sa voix tremblante et hésitante. Elle savait pertinemment que si on l'entendait chanter de telle chose, on la prendrait sûrement pour une femme d'espérée. Assit face de l'eau claire, elle se tue préférant observer son reflet mais frappa brusquement  la lune qui était refléter.
La lune n'était qu'une hypocrite! Se rendant compte de son geste, elle mordilla l'intérieur de sa joue en fonçant les sourcils. Un vent frais la fit frissonner en mettant sa tête sur ses genoux, blessé dans son amour-propre, elle s'excusa auprès de la lune. Sortit pour fumer, il s'arrêta brusquement ouvrant grand ses yeux par la surprise. Là au bord de l'eau, parlant toute seule, elle était assise. Les petites pierres de jade au sol étaient embellies par des petites lumières bleue dans la terre, il avança vers la jeune femme qui hurlait contre l'eau.
«- Tu es la pire hypocrite que j'ai côtoyée, je t'ai raconté à quel point je l'ai aimé et à chaque fois tu t'es joué de moi! Pourquoi diable tu ne les as pas laissés te décrocher... Je pensais que tu étais mon amie.
- En plus d'être folle vous parler au satellite
, lui dit l'homme en allumant son joint tout en s'asseyant sur une chaise à bascule. Quelle drogue prends-tu, si je peux me permettre.
- Cela s'appelle les peines de cœur...
- Arrête d'aimer simple, ne me remercie pas.
- ... Ce n'est pas facile,
murmura-t-elle.»
Un très long silence s'installait entre eux alors que les inhalations chaudes de l'homme le rendraient plus gai. Quelques longues minutes plus tard, elle se leva pour s'asseoir près de l'homme et observé son visage stone. Il avait en lui quelque chose de spéciale qu'elle aimait, peut-être sa timidité. Il lui fallut plusieurs longues minutes pour bien voir cette inconnue; des épais sourcils noirs, un nez droit et fin, les lèvres gercées. Doucement, elle le fit tourner son visage, elle contemplait maintenant le fond de ses yeux noirs. Il se pencha sur les lèvres de la femme l'embrassant tendrement, surprise, elle ne fit rien. Esher, se décolla les yeux clos avant de s'endormir là en basculant doucement. Mains sur sa bouche, elle resta plusieurs  seconds la à l'observer puis éclata de rire, c'était la première fois qu'un homme agissait aussi aléatoirement avec elle. En voyant, Evans arrivé, elle se leva rapidement pour partir de l'autre coté de la piscine toujours aussi surprise. Le criminel pinça l'arrête de son nez ne sachant plus quoi faire de son frère. Pencher au-dessus de lui, il remarqua ses lèvres enduite de gloss.
«- Il s'amuse alors que je le cherche comme un fou...»
Elle qui était triste replongée dans ses faux amour passés, la voilà excité mais aussi craintive par les agissements de cette inconnue. Cacher entre deux rideaux, elle espionnait les deux frères qui parlaient. Esher était toujours plongé dans les vapes ne sachant même pourquoi il était près de la piscine, et la raison si urgente qui avait poussé son frère à le réveiller.

Une main posée sur le bas du dos de la femme la fit hurler de peur en frappant son père avec son sac à main, il tient son nez en lâchant une larme alors que tout le monde les regardait. L'homme manqua de tomber en se faisant tirer derrière les rideaux par sa fille.
«- Tu es fou!? J'ai vraiment eu peur.
- Désolé? Tu espionnes qui encore?
- Les frères Erwins
, le tourna-t-elle brusquement.»
Nez plaqué contre la vitre, il saluait les deux frères qui les avaient remarqués. Les deux firent juste un signe de la main vraiment troubler. Levy prit sa fille partant honteux; Evans posa ses mains sur ses hanches en levant la tête vers le ciel. Un large sourire se formait sur son visage alors que son cadet attendait sa remarque.
«- J'ai tellement envie de me faire cette nana.»
Confus par les dire de son grand frère, il lui lança un regard qu'il comprit immédiatement le faisait frémir de l'intérieur.




ROSE EN SYMBIOSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant