-Chapitre 4-

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ROSE EN SYMBIOSE

  L'eau froide glissait sur le corps si tendu du russe, il n'arrivait à pas oublier ce qu'il avait vu dans la chambre de sa fille. Maria, la prunelle de ses yeux soumise à un homme. Un assassin. Un Erwins. Mains contre la céramique, il prit une profonde inspiration réfléchissant au moyen de les éloigner. Il ne pouvait pas la laisser partir avec lui, il connaissait très bien cette famille. Longtemps, il avait fui. Massant ses épaules, il serrait la mâchoire encore plus tendue. Pourquoi fallait-il qu'elle, eux besoin de grandir? Son visage se tourna vers la porte, Maria l'ouvrit légèrement pour lui demander s'il allait bien. Les grands yeux de la jeune femme reflétaient sa crainte.
«- Ferme cette porte! Cria-t-il gêner.
- Pourquoi? Entra la femme d'une démarche nullement sûre. Tu es là depuis qu'il est parti, je commence à m'inquiéter.
- On parlera lorsque j'aurai fini ma douche, passa-t-il ses mains glacées sur son visage.
- Papa, ouvrit-elle la vitre puis coupé l'eau. Tu n'as vidé mon gel douche, donc finit. Viens, le força-t-elle à sortir.»
   Il s'avait pertinemment que c'était vain. Lorsqu'elle voulait quelque chose, elle faisait tour pour l'obtenir donc une simple discussion avec son père n'allait pas attendre une maudite douche. Maria essuya lentement son corps en faisant attention à ne pas toucher sa pompe d'insuline, elle finit par lui enfiler son peignoir et le sécher. Sur le canapé, l'homme mise ses pieds sur la table de chevet en prenant son paquet de cigarette. Quoi qu'il puisse faire pour mettre ses idées en places, cela ne valait une bonne cigarette.
«- Je t'écoute ma princesse, l'alluma-t-il.»
   Assise sur un fauteuil en tailleur, elle lui expliqua son manque cruel de compagnie ainsi que son ennui de sa vie monotone.
«- Danse, fac puis le casino papa. Tu ne laisses personne m'approcher sauf les hommes étranges du casino... Je ne peux pas vivre ainsi!
- Donc, je suis le fautif? Tu peux coucher avec n'importe qui, tant que ce n'est pas un criminel, mordilla-t-il sa lèvre.
- En quoi il est un criminel? Fonça-t-elle les sourcils en croissant ses bras sur sa poitrine.
- Maria, prend un jour ton téléphone et tape son nom, tu ne pourras même plus entendre parler de lui sans vomir, crois-moi, dit-il en se désignant. Ton père sait parfaitement ce qui est bon pour toi. Tu n'as que 19 ans, les hommes sont mauvais
   La gorge nouée, elle l'écoutait lui dire à quel point il faisait cela pour elle. Que tout ce qu'elle avait et désirait c'était lui: Levy Williams qui la rendait princesse et personne d'autre. Accroupi face à sa fille, il baisa tendrement sa main avant de lui offrir un tendre sourire. Faiblement, elle répondit mal à l'aise. Un frisson de peur la fit trembler de tout son être alors qu'il assombrissait son regard sur elle. Parfois, Maria l'oubliait mais, Levy lui rappelait toujours: Il n'était pas une oie blanche. Levy se leva tout en se penchant au cou de la jeune femme pour y pauser un baiser rapide en effleurant sa cuisse de ses doigts.

«- Puisque tu te sens si seule, je dormirai maintenant avec toi, Maria... Oh faite, Julano ton oncle souhaite passer du temps avec toi ainsi on casse ta routine monotone.
- Je ne voulais pas t'énerver papa! Se leva-t-elle les larmes aux yeux. Je suis désolé, mais s'il te plaît, je veux juste vivre comme les femmes de mon âge. Je finirai quand même un jour par devoir te laisser!
- C'est ce que tu souhaites? Me laisser seul, partir avec cet assassin?! Qu'est-ce que j'ai blasphémé le bon Dieu pour subir une telle punition? Ma propre fille ne m'aime pas. Tu veux me voir mourir de chagrin, Maria! Cria-t-il en éclatant en sanglot.»

   Honteuse d'elle, elle s'empressa d'enlacer son père qui la repoussa en tombant à genoux en suppliant la femme de ne pas le tuer. Briser, elle posa une main sur sa poitrine ne sachant pas comment gérer la situation. C'était la première fois qu'elle le voyait rentré dans une telle crise. Bien sûr, elle s'avait pertinemment qu'il était très jaloux et possessif depuis la mort d'Olivia sa femme; pourtant, elle n'aurait jamais cru qu'il arriverait à ces extrêmes. Tremblant de peur par ses menaces de suicide, elle se mise à sangloter mettant ses mains sur son visage tombant face à lui en s'excusant frénétiquement.
«- Je ne le ferai plus. Plus jamais
   Tête contre le sol, elle ne vit pas l'homme sourire de toutes ses dents dans un horrible rictus satisfait. Quelques larmes, des paroles millimètre pour la faire fondre en remord. Il posait ses mains sur sa bouche en toussant brusquement, une horrible odeur d'amande le collait les mains depuis qu'il avait touché la femme. Elle prit l'homme dans ses bras malgré ses sanglots lui demandant s'il se sentait bien. Malheureusement, il ferma ses yeux raides. Paniquer, elle le secoua en l'appelant. Allonger sur le lit, l'observa puis vérifier son niveau de sucre qui fit normal. Il se leva d'un coup la faisant hurler de peur, il éclata de rire en tenant sa poitrine.
«- Fausse crise cardiaque
   Immédiatement, il regretta sa blague par les pleurs hystériques de sa fille. Elle fit coucher les yeux gonfler le nez boucher pour au matin, être prise d'une violente migraine qui l'empêcha de faire le moindre geste.
Lissant un livre sur la philosophie, sa douleur partit lentement alors qu'elle s'enivrait de ses connaissances. Levy était resté coucher là près d'elle, il n'avait pas fermé la nuit. Elle l'avait roué de coup dans son sommeil, il avait cru au début qu'elle se vengeait de lui, puis vit son profond sommeil. Il avait pu fermer ses yeux quelques fois, mais craignait qu'elle puisse profiter de son sommeil pour aller voir un homme. Certains temps, Levy s'étonnait lui-même de son attitude; il agissait comme un mari jaloux et contrôleur. Doucement, il se tourna vers sa fille observant son coup violâtre. Quelque marque de dent tâchait sous cou, du dégoût glissa amèrement dans la gorge du russe. Une question se mit à lui brûler les lèvres faisant son cœur se remplir d'angoisse. Posant sa main sur le livre de Maria, il le ferma avant de glisser sa main sur sa cuisse. D'un geste doux et lent, il caressait celle-ci de son pouce observait sa peau brune.
«- As-tu déjà eu des rapports sexuels? Chuchota-t-il dans un frisson glacé.
- Je n'en ai jamais eu, sauf tu sais quoi... Je n'avais jamais ressenti le besoin.
- Maintenant, tu souhaites le faire?
- Non, pas spécialement, hier soir, j'ai senti mon cœur étrange au contact de cet homme...Sa façon de me regarder ma rendu nerveuse et soumise.
- Maria, je t'aime énormément... J'ai tellement peur de te perdre, tu es la seule personne qui me reste, sans toi je serai sûrement perdu. Si tu souhaites plonger dans les plaisirs de la luxure avec des hommes, je ne peux pas t'en empêcher.
- Papa-
- Je souhaite juste que tu restes avec moi, et te faire peur n'est pas mon but. Mais, s'il te plaît, choisi bien les hommes pourquoi les mauvais garçons te plaisse tant? Pourquoi...
- Les mauvais garçons ne me plaisse pas, mais, j'aime juste les mecs musclés.»
Il enleva sa main de la cuisse de la femme puis se leva pour mettre son pantalon.
«- Je vais chercher mon frère, tu souhaites que je t'amène quelque chose?
- Non, dit-elle le regard triste.»

ROSE EN SYMBIOSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant