THE SAVING LOVE

9. Mon ange

STAN

Cela fait quelque temps que je n'ai pas été aussi heureux et apaisé, on dirait bien que l'arrivée d'Allison a changé beaucoup de choses. Cette nana est hyper attachante. De plus, elle a l'air de tolérer Owen. Que demander de plus ?

J'attends depuis quelques minutes mon taxi pour rentrer à l'appart. Hier soir, après le départ d'Ally et Owen, je suis resté en compagnie de Brad et ses potes. Je n'ai pu m'empêcher de l'observer de loin. Je parle de Cléo bien sûr, cette fille me fait tourner en rond et galérer complétement.

FLASHBACK (la veille, pendant la soirée, 1 h après le départ d'Owen et Ally)

Elle danse comme une folle avec ses copines depuis quelque temps maintenant. Ses boucles caramel tombent en cascade le long de son dos jusqu'à ses splendides fesses moulées dans cette robe corset verte, et ses hanches bougent au rythme festif de la musique. Putain, elle est vraiment fabuleuse. Soudainement, elle commence à s'éloigner de la piste de danse en titubant légèrement et se rapproche dangereusement du canapé où je suis assis. Une fois à ma hauteur, elle plante ses yeux dans les miens et sourit.

- Stan ! T'es venu ! Dit-elle d'une voix enjouée.

- Ouais avec Owen et une amie.

Elle change automatiquement de tête à l'entente du mot "amie".

- C'est qui cette amie ?

- Elle s'appelle Allison, c'est une nana que j'ai rencontrée il y a quelques jours, je te l'aurai bien présenté, mais elle est rentrée avec Owen, elle était complétement déchirée, racontais-je en rigolant.

Elle se radoucit et s'assoit à côté de moi. Son odeur de monoï se répand autour d'elle et elle retrouve mes yeux en souriant malicieusement.

- Quoi ? Dis-je, curieux.

- Rien, j'aime observer de belles choses, c'est tout.

Il ne m'en faut pas plus pour agripper ses hanches et la placer à califourchon sur moi. Son sourire angélique s'intensifie puis elle regarde autour de nous. Si Brad, alias son frère nous surprend, je suis mort. Vraiment mort de chez mort. Elle comprend aussitôt ma pensée et se lève en me prenant par la main. Je la suis dans leur gigantesque maison jusqu'à arriver devant une porte qui doit être sa chambre. Elle la déverrouille et nous pénétrons dans la pièce. Sa main toujours dans la mienne me caresse tendrement. Elle me mène vers son lit à baldaquin et me pousse à l'aide de ses deux mains sur mon torse. J'atterris sur le dos puis elle grimpe sur moi et s'assoit sur mes cuisses.

- Tu sais que je te vois me regarder depuis le début de la soirée Stanley.

Putain que mon prénom sonne bien sortant de ses belles lèvres pulpeuses.

- Je te vois épier mes moindres faits et gestes, dit-elle en posant ses mains sur mes hanches et en se penchant, m'offrant une vue plongeante sur son décolleté.

- Et me mater sans aucune gène, c'est vraiment très incorrect de ta part, reluquer la petite sœur d'un de tes meilleurs amis...

Ses mains remontent le long de mes abdos et elle se lève légèrement pour venir se placer sur mon bassin. Oh putain de bordel de merde. À présent, elle met ses deux mains de chaque côté de ma tête et s'allonge de tout son long sur moi, pressant ses seins contre mon torse. Ses deux jambes de part et d'autre de mon bassin m'emprisonnent. Mes mains se placent dans le bas de son dos, ce qui provoque un léger frisson qui fait trembler son corps pressé contre le mien.

- J'aime l'interdit Cléo, et permets moi de te dire que tu es particulièrement sexy ce soir, cette robe te va vraiment à...

Je ne peux finir ma phrase que ses lèvres s'emparent de mon cou et aspire ma peau tout en la suçant sensuellement. Cette nana est divine. Mes mains descendent sur ses fesses et les agrippent fermement. Mes doigts glissent à cause du tissu de sa robe courte, alors j'attrape l'extrémité de celui ci et le remonte le long de son échine afin de découvrir son cul, mes doigts se pressent donc vers sa peau nue et profitent de cette sensation divine au toucher. Elle gémit dans mon cou et mort doucement le lobe de mon oreille puis murmure :

- Stan continues, fais moi tout ce que tu veux s'il te plaît.

Oh ma belle Cléo, il y a temps de choses que je voudrais faire avec toi, mais pas maintenant, je ne veux pas presser les choses.

- On va s'arrêter là pour ce soir mon ange, je te promets d'exaucer tous tes désirs, mais sois patiente, je ne veux pas tout gâcher.

Elle me dévisage soudainement et commence à sourire à pleines dents.

- Tu veux savoir un truc ?

- Oui mon ange ?

- C'est toi mon préféré de tous les amis de mon frère, et ça depuis bien longtemps.

Mon cœur rata un battement,  je ris légèrement en la pressant encore plus contre moi puis en l'embrassant dans le cou.

- Tu permets que je dorme avec toi cette nuit ?

- Bien sûr imbécile, dit-elle, la tète enfouie dans mon cou.

Je bascule sur le côté et nous nous positionnons en cuillère dans les bras l'un de l'autre en dessous de sa couverture.

- Bonne nuit Stanley.

- Bonne nuit mon ange.

FIN DU FLASHBACK.

Les souvenirs de cette soirée sont vraiment incroyables. Au réveil, je l'ai embrassé tendrement sur le front et me suis dirigé vers sa porte à pas de loup. En déambulant dans la maison, j'ai observé les dégâts, verres et boissons éparpillés partout dans la maison ainsi que de nombreuses personnes dormant par terre ou sur les canapés.

Mon taxi est enfin là, heureusement nous ne sommes pas très loin de l'appart, car j'ai tendance à être malade en voiture, surtout en lendemain de soirée. Le trajet se fait donc relativement vite, et je me retrouve dans l'ascenseur de la résidence à monter à notre étage. Je m'avance dans le couloir et atteins notre porte, il y a de la lumière, étrange, ils doivent déjà être levés. J'ouvre à l'aide de mes clés et me déchausse en enlevant ma veste de costar. Je m'avance vers la cuisine en criant :

- SALUT LA COMPAGNIEEEEE, OH PUTAIN SI VOUS SAVIEZ AVEC QUI JE ME SUIS RÉVEILLÉ CE MATIN VOUS NE ME...

Je tombe alors nez à nez face à notre cher Allison dos à moi assise sur notre plan de travail accompagnée de mon meilleur ami devant elle, debout entre ses jambes, ils semblent vraiment très collés, si ce n'est pas dire complétement emboîter l'un dans l'autre tellement ils sont proches.

- EUH VOUS FAITES QUOI LÀ ?